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Billet de blog 6 juillet 2025

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Foudre (Poésie)

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

       Foudre

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Pas d’nuit à l’hôpital mais dans un labyrinthe

Crypte - VII


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1.


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C’est la pluie qui s’échoue où un millier de gares

  enfante une rivière en ce miroir éclos

  le soupirail des nuits d’un crachat nous égare

  à l’heure du retour sonnant comme un enclos,

  nos pieds et poings liés à la glaise et aux pierres

  parcourent l’étendue d’un béton déjà rance,

  la ville s’insinue de sa fin dans l’arrière-

  boutique des égards maquillant nos errances,

C’est le sourire en plaie de notre aurore éteinte,

  le pas léger d’un fluide ombragé ancillaire,

  ces tristes raturés bricolant des étreintes

  dans un bouquet de clous riche d’aucun salaire,

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Et puis…

  (et puis…)

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C’est le mensonge d’un pendu,

  un loup déguisé en clébard,

  l’âme grisée d’indéfendus

  au seuil du nuage d’un bar,

C’est la chute dans la nuit-fange

  et le nigredo qui affleure

  au détour d’un mélange étrange,

  un All Apologies sans fleur,

  le feu-ombre d’une bougie

  calme qui sait quand tu l’effleures,

  l’erreur finissant sans logis,

C’est la dernière fois toujours,

  les pions ne voient jamais leurs dés

  ni les orages les beaux jours,

  un simple coup ne peut aider

  qu’à abolir un vieux diable,

  j’ai marié les enfers à l’eau

  trop chaude pour être agréable,

  pour vous j’agite mes grelots,

  d’inconsumérables sigils,

  des chantiers intérieurs sans clé

  et des charades dans l’argile,

  goût d’évangile recyclé,

C’est l’oiseau de malheur muet

  qui dicte pourtant la main gauche,

  ce beau démon en moi muait

  quand nos yeux viraient à l'ébauche,

  quelques débauches sans le sou,

  le valium des nuits Pizarnik,

  ces fantômes qui dansent saouls

  Tyrone, Layne et puis la nique

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2.

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Il paraîtrait qu’un fou existe encor dans l’oeil

  de l’allumette ici, dans cette humble caverne

  menant une bataille à des ombres de feuilles,

  d’étranges mouvements devant ces balivernes,

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J’enterre à même l’étoile,

  mon morceau de ce pain

  les rimes d’un sapin

  qu’un cercueil ou simple toile,

.

Des lettres dans la prison des rois,

  ma pièce rattrapée

  et le Bolivar qu’on a bradé,

  Ta main sur la paroi.

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3.

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J’irai chez celui né des larmes,

  où mes trois mille soeurs en choeur

  riront de mes trop pauvres armes,

J’irai où je verrai ma rancoeur,

.

Le passé est âgé

  il est celui qui dit la fin

  l’ange de la nuit, fée

  d’un futur incertain où faim

  et pénitence se rencontreront.

.

Il y aura elle.

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Et les nuits se tairont.

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Vous savez de mes bagatelles,

  le chien et son collier

  la toile et l’araignée

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4.

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J’emprunte seul le chemin d’or de quelques bêtes.

  L’ensauvagement s’impose,

  l’ensauvagement est la règle.

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L’ami disait

  On arrache pas sa tache au jaguar ainsi,

  ce Grand Animal qu’ils disaient les Guayaki.

  Je sais le double-canon et ta forge en moi,

  ton regard qui brûlait leur foi, leur loi, leur roi.

  Je sais ta cage et ton regard qui te consume,

  l’absence d’un dieu et l’épée que tu assumes.

  Je sais tout ça. Si tu dois frapper le premier…

.

Que de mots sur le papier.

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5.

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Une arnaque on m’a dit,

  continuons nus,

  Tu sais des maudits

 comme eux de l'ingénu.

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On refera pas,

  les paranoïas

  du roi mat Rousseau,

  d’Hölderlin en haut

  de ce doux logis,

  nommé bourgeoisement

  du beau nom de folie,

  Je vous dis que je mens.

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Tu leur diras que je rentrerai tard,

  l’odeur ne m’inspire que mépris du hasard.

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L’éclair, sa photo, braquer l’horizon

  avec un couteau, style polisson,

  vos scolarités comme une effraction,

  Nous dégueulerions, vos écrits rités

  d’université, si nous n’étions pas

  à deux pas du trépas.

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On dira les manières,

  ma main en rigole parfois.

  Qu’une vil fourmilière

  n’offrant que des lambeaux de foi.

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Il faudrait défendre ces ruines…

  Ces ruines qui parlent la bruine.

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6.

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Divin inengendré,

  n’offrant que des nausées.

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Je parle pour dans quelques fins,

  les années qui virent au feu,

  les barricades des défunts

  et le chagrin du boutefeu.

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Je parle à mes sœurs.

  Je parle à mes frères.

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Pour vous je fais des braises la douceur,

  ne sais qu’en rêve cet itinéraire.

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J’attends des chiens guerriers,

  je n’ai que ce terrier

  le rire de Kafka

  mon sang comme un fracas.

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Tous ces peuples en nous discutent

  des sept nations et du sable des morts,

  de fantômeries qui percutent,

  les vieilleries d’une simple Gomorrhe.

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Je suis las.

  Des signes, des mots, des images.

  Qu’un présage,

  d’autres diront l’apostolat.

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7.

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Quel est cet enfant vu,

  en remontant le fleuve?

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Je t’ai parlée de pirogues inaperçues

  du soleil vert auquel, dérouté, je m’abreuve.

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Moi j’ai, la Bible au chevet.

  L’ennemi dans mon lit,

  cauchemar inachevé

  de nos songes avilis.

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J’ai, tes clartés en armure,

Ton courage et la chanson.

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Les peines d’Arauco se murmurent

  de tristesse en tristesse à l’unisson.

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8.

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Entrez donc en Caïnie,

  Tonnerre est un bon apôtre.

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Je vous ferai des pharmacies,

  de l’enfer, la cause nôtre,

  tu sais du déicide,

  de ces humanités,

  je sais des parricides

  comme des mendiants célestés.

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Il va falloir finir le travail.

Je veux dire.

Pendre maîtres et dieux aux tripes du bétail.

La maudire.

Elle, la bourgeoisie.

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9.

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J’enfile pas des ailes,

  par plaisir.

  Ou fuir leurs sentinelles.

  Rien à dire.

  Monsieur l’agent.

  J’ai pas d’argent.

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Qui aura le pouvoir?

  Qui fera illusion?

  Quand viendra l’effusion?

  .

Je n’en sais rien, je suis là pour voir

.

Que feront-ils des cages

  laissées là en naufrage?

  Nous mettront-t-ils dedans?

.

J’ai mis ma main sans dent,

  au feu pour brûler l’or

  ou sa chaîne trop vieille.

  .

Je hais le matador,

  pourtant je le surveille.

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10.

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Qu’on ne vienne pas nous parler de coq

  rouge ou noir, Parti du Venezuela, la coque

  a ses trous, et l’auteur bois comme un trou.

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Vous avez ce besoin de lecture?

  Permettez-moi cette moquerie.

  Je lis peu. Préfère la fracture

  à mes ratures, sans duperie.

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On parle du reste?

La cyamémazine pour dormir

et le reste n’est pas en reste.

S’il faut dire.

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Si l’Homme n’est que chimie,

  j’ignore la chimie.

L’humain m’est étranger.

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L’affaire n’est-elle pas réglée?

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11.

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Deux tickets s’il vous plaît!

  Elle n’a été dehors que neuf mois.

  Ô Très Haute Ténèbre appelée,

  veille sur la pétroleuse en moi.

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Que dirait le Saint Père?

  L’oncle Satan?

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Que sont ces prières

  si c’est la Terre qui attend?

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Ô mère…

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Vois comment ils tuent l’innocence,

  du Jourdain à la mer.

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La porte d’or, son obsolescence.

  Que d’antiquités vaines!

  Tes textes, leur essence,

  ont le poison en moi, ces veines…

  .

Les coquelicots ont germé

  au milieu des nations armées

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12.

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Hôtel pris pour la perpétuité.

  Les touristes, ma Barcelone morte,

  bientôt cent ans que mon pays s’est fait buté.

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Les révolutions ça s’avorte.

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L’architecture globale de la guerre et du contrôle….

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La plume n’est pas tombée très loin

  du cadavre d’un ange.

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Tu as dans tes mésanges,

  les cheveux du milouin.

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J’ai la pierre et l’oubli,

  du père l’établi.

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Nous continuons à être dangereux.

Nous qui muons.

  Nous qui savons de ces feux malheureux.

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Et les vents de ces peuples,

  Ne bruniront pas.

  J’ai l’immeuble et le pas.

  Plomb qui repeuple.

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L’athanor et le cran d’arrêt.

  Vous saurez des nuits des voleurs,

  il paraît.

  Nous anticiper.

  On verra nos cartes et on verra les leurs.

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13.

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On m’dit souvent,

  tellement tu vis dans le turfu

  que tu préshotes celui qui ment.

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Amour, toi qui fut,

  le sel de mes cantiques.

  Aujourd’hui je te renie.

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Trente-et-une manière ou le pari quantique.

  Mourir n’est pas encor ce qui, fou, me manie.

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J’ai des possessions

  de possessions en poche.

  Des professions.

  Qu’ils disent les fantoches.

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J’ai la panoplie et le grand laboratoire.

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Viens me voir au prétoire,

  t’y veras aucun chef.

  Et je sais Joseph, Joseph.

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14.

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On m’dit souvent,

  tu es si idiot que tu ne laisses jamais,

  personne venir en ton prétentieux couvent.

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C’est vrai.

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J’ai du ninjutsu,

  le verbe accroché à ma pénombre.

  Je lis pas Sun Tzu,

  J’observe les facéties de mon ombre.

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Il fait chaud ces temps-ci non?

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15.

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On m’dit souvent,

  c’est Goethe ou Méphistophélès?

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Libre dans l’air comme ton vent,

  on me tient néanmoins en laisse.

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J’ai vu vos représentations factices seules

  et désarmées devant un simple éclat.

  L’Error 404 devant mon linceul.

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Il est proche le glas.

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Mes phases en flyers tractées

  par des molosses mal lunés.

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On sait, la nuit qui arrive et

  nos yeux, sur l’autre terre sont rivés.

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16.

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Pour celles et ceux qui naissent pauvres,

  aller de rien en rien

  c’est le quotidien qui se vautre,

  c’est le sourire vaurien.

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Et l’amertume en fer

  de la foudre,

  se méfie de la poudre,

  d’une odeur qui veut en découdre.

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Mon briquet me dit que je suis un grand désert.

  Mon ombre se moque un peu quand cela dessert

  et la cause et ma ronde et le Grand Carnaval.

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17.

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Toi la flamme que tu allumes

  au creux d’un lit pauvre ou rupin,

  Pour tes péchés que tu n'assumes

  que sur la toile avec satin

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Frérot tu m’as pris pour qui?

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  Ici on cuisin’ la quali.

  Pour la rhétorique

  il faudra r’passer.

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Tu sais l’cynique,

  à l’ancienne, qui sait où pisser.

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18.

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Offrir son âme, c’est la belle affaire!

  à qui et pour quoi faire?

  à l’orée de mes trois furies

  je sais d’un drame farfelu,

  de celui qui rit sans bien lire,

  et des pharisiens qui ont toujours mots pour nous dire.

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J’ai, le passe-droit des grands cerbères

  et je suis un partageur,

  entrez donc, en nos tanières,

  Ne vous laissent-t-ell’ pas songeurs?

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C’est au tour des limbes,

  de Simon le magicien,

  d’une Mary Read,

  la fin de la rime

  le squelette et la carlingue

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19.


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La mère de toutes les sciences c’était elle.

Qui me précédait.

Je l’ai apprise sans mensonge.

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J’ai choisi de m’agenouiller.

  Ô Pandore ou Lilith,

  Chiara ou Marguerite,

  Je n’ai que pierres pour les fleurs.

  Et les dieux et les rois.

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Il me faut un visage féminin pour renaître.

  Le seul serpent dans l’histoire.

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J’en reviens à mes calculs,

  Aux “Quand est-ce que t’articules?”

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Je ne regarde plus le soleil dans les yeux,

  sans l’insulter et me répandre en poudre aux yeux.

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Je sais que je ne sais pas,

  ce que vous voulez savoir.

  Mais je sais d’autres pouvoirs,

  de sorcelleries au cas

  par cas, d’arcanes qui n’existent pas.

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20.

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Les animaux se passent un rire.

  L’écoute, nous l’avons apprise.

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Des nerfs l’emprise, nous l’avons juste prise

  pour en faire des barbelés dans leur empire,

  un enfouissement terminal feint.

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Ce bel ange né de la nuit qui dit la fin

  n’est jamais vraiment ni mort ni vivant.

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Il sait faire semblant. Jouer du châtiment.

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Et toi tu m’as dit ne dis rien.

  Et tu avais raison.

  Le chien a ses raisons

  que le collier ignore.

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De rien.

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21.

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Ô monde faux des puissants.

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Je vais dire,

  l’ouragan ce sont les masses.

  Moi j’avance à la ramasse,

  qu’une mouche m’a piqué,

  j’ai le film d’Avempace.

  La cité pue l’Homme.

  La cité pue la merde.

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La stratégie pour l’isolé. Je l’ai.

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22.

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Qu’une pénitence de quinze ans.

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Pour forger cette Arcane nouvelle

  j’enterre l’Amour de faux-semblants.

  Mer de vos trop vieilles caravelles.

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Tu disais,

  j’aurais juste aimé te parler.

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Et la peur,

  belle et triste, ma sœur.

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Ces mots te léguant:

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Les meilleurs boxeurs meurent,

  sans avoir jamais mis les gants.

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Un coup d'œil dans la panse.

  L’enfer suivra en existence,

  cette humanité. Je le sais.

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J’ai trépassé en avance,

  changé mes yeux passés.

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Vanitas. vanitas.

  Mais.

  T’as le full et les as.

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Mon édifice entre tes mains.

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Qu’il reviendra bien assez tôt,

  ce demain.

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Déteste-moi plutôt.

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23.

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Je dis Chiara ou Marguerite

  comme on dit un Héphaïstos,

  un Luzbel. Les mots sont des rites.

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Ici, c’est un cas soc’

  qui poétise.

  Les frasques,

  la tise,

  les flasques,

  les milligrammes…

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  D’Ulysse la rame.

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24.


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L’histoire est le domaine du risque et de la tragédie.

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Disait l’ange de l’Apocalypse à cet enfant assis

  là où les plaines de Pluton

  offrent un peu de paix.

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J’ai le magma facile

  l’appétence à tes cils.

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Qu’on me foute la paix.

  J’en ferai la tombée

  des anges du commun.

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Prends ma main.

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Camarade il reste à faire.

  Et défaire, et défaire toujours.

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On commence avec quelques pierres,

  et on finit par la charpente.

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Pas l’inverse.

  Mon ami qui sait des nuits et des jours.

  Surtout des nuits d’averses.

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25.

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L’exosquelette sur la table,

  oreillettes dans le cartable,

  entre DGSE, Mossad,

  ça fait longtemps que l’on me prête un air maussade.

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Désormais j’vise la forteresse,

  trois bastos comme un certain vengeur.

.

Je vous laisse à vos paresses.

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Je connais le jeu,

  Moloch ou le mangeur,

  l’État et ce je.

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26.

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Le roi des poètes écrivit un jour:

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L’imagination humaine peut concevoir, sans trop de peine, des républiques ou autres états communautaires, digne de quelque gloire, s’ils sont dirigés par des hommes sacrés, par certains aristocrates.

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Je n’ai jamais croisé

  de ces gens-là.

  Ni sacrés ni aristocrates.

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Nous qui appartenons seuls à la nuit obscure

  le savons.

  La brûlée nous l’a dit.

  L’âme libre par ses quatre quartiers,

  ne craint plus aucun châtiment.

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Plus simplement.

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Ne faisons plus aucun quartier.

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27.

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Jim,

  on peut parler du roi-lézard.

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Mais pas aujourd’hui.

  Laisse le Whisky bar

  où il est, tu m’suis?

.

Je sais qu’elle était bonne

  l’ami.

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Connard.

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On est loin du phare.

  Tes ailes à terre

  ont la fame des cimetières.

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T’as posé les yeux sur Belzébuth, c’est trop tard.

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Fantômes, taisez-vous.

  Folie, tu m’avoues.

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28.

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Les simples n’ont pas l’prix

  des je t’aime en retard.

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L'orée de la forêt, le fard

  des pénitenciers appris,

  c’est un bon endroit pour mourir.

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Ces pages, le lieu majestueux pour y pourrir.

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29.

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 J’sers à rien.

  Pire.

  Pour qui sait lire et réfléchir,

  je suis littéralement inutile.

Pardon.

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30.

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Il y a des dieux aussi

  dans les mauvais temps

  les mauvais tirages

  les mauvaises mains

  les mauvaises guerres

  bien sûr

  ils ont brûlé

    tous nos vaisseaux

  offert l’avenir à cet ange

    contrefait

  que reste-t-il d’un destin

  tenant

  des dernières pulsations du plastique

    dans nos poches

  de l’efficace parfum des feuilles mortes

  dans la forêt de signaux qui nous anéantit

  quand l’Éternité d’un joueur de cordes

  vient visiter Newton

    dans la tête de Stig Dagerman

  où l’amirauté n’est plus

  qu’un chapeau vide

  qu’une perruque sous la photocopieuse

  il nous reste sûrement

  ce presque rien

  ce rêve d’une canaille

    sous le fer des hivers

  de voir périr des géants

  par la main des mille mains

  et l’océan ne porter

    que des songes vivants

    à hauteur peut-être

      d’une épaule

.

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31.

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Sur ce chemin j’étais l’absence,

  pourtant j’roule avec toi

  dans la poussière ma présence

  se rêve encor en cette humble foi.

.

Mets le feu au monde.

  Si tu veux.

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Le fichier pdf:

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