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Billet de blog 18 juillet 2023

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Dernière modernité... (Poésie)

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

       Dernière modernité…

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Dernière modernité avant naufrage intempestif

  premières tombes numériques et souvenirs archivés

  l’écho de ma génération calfeutrée mourante

  dans des fleurs de donjons bunkerisés à la sauvette

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J’espère comprendre l’incompréhensible ou

  les morceaux de mon être au bout des doigts martyrisés

  imperméablement poreux néanmoins qu’on dirait du sable

  que dis-je si ce n’est des sottises d’attendrissement idiot

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J’ai mal à mon peuple calciné par une haine intangible

  qui franchit des murailles mais laisse intact et debout

  le château de nos sentiments partagés par la solitude

  au temps des internets et des sentiers périmés

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Tu reviens de temps en temps me parler d’un temps

  que tu n’as pas connu et moi je t’écoute que pour répondre

  que je ne sais pas ce que je sais pourtant trop bien

  nous sommes les enfants d’une ère encore à naître

.

Et tu aimes marcher sur le vide de ma vaguelette

  l’écume de ta peau me berce comme un doux orage

  tu devines trop mes contradictions pour me les dire

  quand l’ami se tait à l’aube du délire flagrant

.

Mais tu revenais chaque fois des couleuvres

  dans les cheveux défaits par l’épée venteuse et reine

  lors du revoir qui coûtait ma plume et mon désarroi

  tu attendais l’instant opportun d’un chaos enfoui

.

J’aime à te dire que je suis là vivant étant malgré ce moi

  l’incendie par delà les murs de ma prison d’argent

  la tour incertaine en la maison de cette seizième Arcane

  et moi qui lit ma carte sur le chevet de la honte sans rien dire

.

Qu’est-ce que se gouverner soi-même par des aurores de béton

  et toutes ces guerres quand on lève un peu les yeux sanglants

  l’acharnement de la lucidité mortifère parfois moribonde

  j’avoue mes fautes ma croyance en la non-croyance ainsi

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Dans ce monde la raison recule autant qu’elle avance

  elle sait que penser n’est qu’un interminable combat

  sans résolution positive autre que les flammes du caoutchouc

  et ce toi qui me disait le silence mais tu avais mille fois raison

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Dans ce monde la peur gouverne les corps absorbés par des corps

  tu savais le mieux ce mien d’un bouquet qui fane au soleil

  par la fenêtre d’une chambre désertée même par l’ombre et le vent

  j’étais bien ce chien aboyant par hasard devant une illusion politique 

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Le fichier pdf:

Dernière modernité... © Cristobal Flores Cienfuegos (pdf, 27.6 kB)

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