Je serre contre moi
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Je serre contre moi l’immensité
des petites choses
Je ferme les yeux
et les mots
en moi me font naufrage
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Je ne suis plus cette tasse de café
cette cigarette fumante
cette chaise inconfortable
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J’erre dans les contrées infinies du chaos.
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Et je cherche le chien qui me conduira au prochain
chien et à l’ombre de l’Homme
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Je ne cherche pas la boue qui me reverra parler aux cochons
le dernier néon avant la dernière danse
le sourire de la mort à son fard
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Mais je trouve
et je trouve souvent le squelette d’un ami prêt à s’amarrer à son cirque.
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La poésie de celles et ceux qui en ont plein la peau.
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Par ci, par là
un Bonne Chance.