Peyotl
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Le sang des cactus. Dans tes veines,
Quelques bateaux ivres, images
D’autres rives, lapsus, ta reine
Qui fait pleurer ton livre, orage.
Des couleurs inconnues, suintant
De limbes inconnus, sauvages.
Sous les reflets confus, je tends
Mon âme vers la crue, je nage.
Je nage vers le maelstrom.
Dans l’œil du lézard, hypnotique
Odyssée sans écueil ni homme
Un grand soleil noir, tellurique.
J’ouvre les yeux, et les étoiles,
À peine nés, ont déserté
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Peyotl