Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Hölderlin
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. Enjamber le corps ivre et plein de Dionysos Ne faisant qu’un avec la sauge et l’hellébore Réveiller un jeune reflet dans l’eau qui dort Se perdre dans le regard dévoilé d’Eros Un homme marche jusqu’à renaître horizon Escorté par des loups dont seuls les pas résonnent Une odyssée pour répondre au nom de personne Un vide à combler pour une belle oraison Sauvage reste la proximité du sacré La montagne a ouvert son antre au fugitif N’y laissant passer que des murmures furtifs Noyant la lumière de ténébreux secrets Traversant le col comme l’on regarde un puit Un homme suit son ombre vers de vains soleils La plaine scelle la fin de son long sommeil Pourtant la liberté n’est rien sans poésie L’amour reste et restera le plus beau mensonge Il brûle en dedans et les ailes des Icare La raison ne fait pas état de nos espoirs L’histoire n’est qu’un court chemin qui se prolonge Ne faire qu’un avec toute choses vivantes C’est oublier que certains Dieux sont orgueilleux Quatre cents pas dans une tour pour un adieu L’œil ouvert ne voit que la folie qui le hante
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