
Agrandissement : Illustration 1

Le Plouc s’est donc plongé dans les Archives de l’Etat de Genève pour en savoir plus sur l’homicide commis par un voyou à belle gueule, Maurice Elcy, qui plus est fils d’un digne officier de la gendarmerie genevoise.
Et aussi, peut-être surtout, pour comprendre pourquoi Elcy fut le dernier condamné à mort de la Cité de Calvin. Entouré d’une cohorte de pasteurs de l’Eglise Nationale, un certain Victor Hugo a tenu un rôle essentiel dans la campagne abolitionniste.
Le bouquin s'aventure également sur les braises de la mauvaise conscience des protestants genevois. Il y rencontrera le bûcher élevé à Champel pour réduire en cendre Michel Servet, accusé d'hérétisme par Calvin. Un autre pasteur de Genève, Sébastien Castellion, fustigera le grand réformateur par cette formule devenue célèbre: "Tuer un homme, ce n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme".
L’article du « Temps »
Cela dit, Le Plouc va vite céder sa plume à celle, élégante et rigoureuse, de Fati Mansour, chroniqueuse judiciaire du quotidien suisse de référence Le Temps. A elle mille mercis.
Et merci aussi au préfacier, l’historien Claude Bonard qui fut Secrétaire général de la Chancellerie d’Etat à Genève.
Où peut-on se procurer Le dernier amant de la Veuve-Mort et vie de Maurice Elcy? Rappelons-en l’éditeur: Slatkine. En Suisse, il est disponible dans toutes les librairies et « commandable » en France (sans compter les librairies numériques). On peut aussi le commander directement sur le site de l’éditeur.
Enfin, sur demande, l’auteur réserve quelques exemplaires à ses amis et voisins du Périgord.
Bonne lecture!