Un "travail écologique" est un oxymore, c’est-à-dire la réunion de deux termes contradictoires.
C’est un non-sens.
L’écologie est aux antipodes du capitalisme industriel libéral. C’est assez simple à comprendre…
Dans le vivant, tout circule; rien n’est retenu très longtemps à des fins privées.
Le capital a engraissé des champions de l’industrie moderne que sont la pétrochimie et l’agrochimie, qui ont accéléré massivement la destruction des équilibres climatique et biologique.
Il n’y a pas aucun chacun-pour-soi qui puisse tenir dans le système du vivant, composé d’innombrables interrelations, où la prédication – qui a retenu pourtant toute l’attention de l’élite mâle- ne constitue qu’une option extrêmement marginale.
Là encore, c’est simple à comprendre : comment un système – écologique, économique ou social- peut se développer sur la base de la prédation ?
Si notre société tient encore – mais pour combien de temps au régime actuel ? – c’est bien parce que certaines personnes – une majorité – coopèrent ; et, ne se contentent pas de tirer vulgairement la couverture à elles, sans penser aux autres…
A votre avis, quelle culture a glorifié au plus haut point de travail, qui est en fait un truc pénible et trop souvent dégradant?
Réponse: le capitalisme... Que ce capitalisme soit de coloration libérale ou communiste !
En permaculture, on ne vénère pas le travail…
Ça ne veut pas dire que les permaculteurs "ne foutent rien"… Ça veut juste dire qu’ils ont abandonné, à raison, la notion de travail !
Pour prendre un exemple simple, pour ce qui est des sols, on ne travaille plus les sols ; on laisse les sols travailler. On les aide à le faire. On ne se substitue plus aux processus naturels de travail des sols.
Non seulement, on ne vit plus pour travailler ; mais, on attache une autre valeur à la vie qui n’a rien à voir avec le prix de ce qu’on produit ou consomme…
Il n’y a pas d’écologie possible – que son illusion! - si on n’attribue pas une réelle valeur à l’existence humaine.
Le travail est une version « noire » et avilissante, de la contribution de chacune et chacun au bien commun. Ce n’est qu’une version « modernisée » de l’esclavage ancestrale:
https://blogs.mediapart.fr/culturenature71/blog/241222/sortir-dignement-de-l-esclavage-economique