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Billet de blog 5 octobre 2022

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Notre humanité est en devenir

Tous les comportements ne se valent pas du point de vue humain. Si je veux changer quelque chose dans mon environnement, je dois commencer par regarder à l’intérieur de moi !

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Notre humanité est en devenir…

Elle ne peut être considérée comme acquise, tant au niveau individuel que collectif. C’est ce qu’illustre notre quotidien et celui des gens dans le monde entier.

Tous les comportements ne se valent pas du point de vue humain, du point de vue de notre propre humanité. Globalement, il y a un gigantesque déficit d’attention.

Il est encore trop souvent laissé libre court à la violence…

La cause profonde du déficit d’humanité repose dans le manque d’attention et de soin à l’égard de nous-même. Car comment prendre soin des autres quand on ne prend déjà pas soin de soi ?!

Sur cet aspect crucial est cultivée une grande confusion. Il ne s’agit pas d’égoïsme mais de la seule voie vers l’altruisme sain. Si je veux changer quelque chose dans mon environnement, je dois commencer par regarder à l’intérieur de moi !

S’obstiner à ignorer ce qui anime notre for intérieur relève d’une tragique erreur, d’un triste préjugé. Instituer en modèle le déni d’intériorité scelle la triste destinée dans laquelle nous cheminons pieds et poings liés.

« Bien que ma vie soit étrange et inédite ; c’est ma vie. Elle est précieuse et belle ! » (Citation extraite de la série Extraordinary Attorney Woo)

Ce n’est pas à la manière terriblement normée dont la société humaine évalue ce que nous sommes qu’il faut considérer notre existence. Nous brillons de l’intérieur ; et cela ne se perçoit encore guère…

Le renouveau collectif passe inévitablement par un changement individuel profond : une transition intérieure. Par un retour dans les réalités au sein de notre existence et dans notre rapport aux autres, humains et non-humains.

Ce mouvement est grandement entamé, chez les plus éveillés d’entre nous, particulièreme

Illustration 1

nt dans les plus jeunes générations venues assister et participer à la mue du monde clos actuel.

« L’œuvre politique en cours actuellement vise à épuiser les individus, notamment en les privant de la solidarité sociale et de toute bienveillance. Et, la meilleure façon de le faire est de les priver de relations sociales de qualité. Sans cette œuvre destructrice du collectif, tous les problèmes actuels seraient déjà réellement débattus publiquement et en bonne voie de résolution. » Extrait page 39 de mon essai Prendre pleinement part à la vie, paru aux éditions Maia.

Les choses ne peuvent changer spontanément d’elles-mêmes.

C’est notre regard sur le monde qui change et le fait changer. La manière dont nous nous traitons ou dont nous considérons les autres…

Le pouvoir dans nos existences suppose une disposition à changer.

Une rencontre, une lecture, un moment consacré à nous-même peuvent changer significativement nos existences en agissant de l’intérieur.

Si on ne change pas profondément dans notre rapport avec nous-mêmes et les autres êtres vivants, rien ne changera.

 « Ce qui est le plus important et le plus lumineux, c’est ce présent où vous respirez de nouveau ; où votre existence peut retrouver une saveur, un sens nouveau ! Vous pouvez alors, de nouveau, changer les choses. Reprendre soin de vous et des autres, notamment.

On pense que la vie nous rejette alors que c’est, au fond, nous qui la rejetons… Pas forcément délibérément (…)

Notre impuissance à changer ce qui peut l’être est un indicateur que tout ne se joue pas du côté de la raison. De la pensée à l’action, il y a un dédale ; celui des inconnues de notre monde intérieur brisé et des enchevêtrements de relations sociales dysfonctionnelles (…)

Supposez, juste un instant, que chaque être humain développe un tant soit peu la mise en œuvre de sa propre conscience heureuse… Ce n’est pas la vie qui va changer. C’est nous les Hommes qui allons la voir telle qu’elle est vraiment. Ce regard nouveau pourrait être apparenté à celui de l’enfant qui explore, s’enthousiasme… et rêve ! (…)

La réalité profonde n’est pas celle que nous voyons et consacrons comme la réalité imposée par les adultes. »

Extrait de mon essai Prendre pleinement part à la vie, paru aux éditions Maia.

https://www.editions-maia.com/livre/prendre-pleinement-part-a-la-vie/

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