L’origine des défauts de « fabrication »
Cette origine est assez difficile à comprendre par les tenants de l’imitation, de la soumission et de la distraction à tout prix. Ils cherchent à tout prix à ne pas sentir, qu’au fond, ils souffrent… Et font souffrir les autres !
Dans le meilleur des cas, ils en viennent tardivement à des maximes désabusées, du genre :
« Il n’y a pas d’amour heureux… »
« Il y a de quoi désespérer de l’humain… »
Etc…
Qui les dispensent de remettre les choses en question… Et surtout, de changer quoi que ce soit !
Le bateau matérialiste prend l’eau de toutes parts
Il s’avère cependant, que le surcroit de confort matériel et d’argent, au-delà de ce qui est nécessaire ne fait pas le bonheur. Voire dégrade inexorablement la santé psychologique et mentale de celle ou celui qui s’y accroche désespérément…
Ce matérialisme orgueilleux et imbécile que les profiteurs, idéologues et scientistes, ne parviennent plus à maintenir à flot[1], prend l’eau.
C’est un peu le Titanic…
La lutte pour la richesse nuit gravement aux relations et favorise les comportements non écologiques
Nous assistons à cela au quotidien. Ça en devient extrêmement agaçant...
On construit de voitures électriques, dont la fourniture de l’électricité mondialisée nécessitera de brûler toujours plus de charbon et pétrole…
On pose de antennes relais de téléphonie 5G tous les dix kilomètres en rase campagne, pour les usagers qui se déplacent dans lesdites voitures électriques…
Notre modèle de développement est un cercle vicieux
La financiarisation à tout crin – le recours aux financements colossaux sur les marchés financiers, sans foi ni loi… sans âme – dans des secteurs d’activités vitales conduit à des scénario catastrophes dans lesquels nous nous sommes déjà bien engagés : réchauffement climatique, paupérisation de l’ensemble des populations, fin de l’accès aux soins, crise alimentaire…
Aujourd’hui le « travail » dans le cadre de ce système bien huilé, conduit à la destruction. C’est l’être humain qui s’adapte au travail et à la machine. Cela rend les êtres humains esclaves, c’est-à-dire dans l’incapacité d’agir dans leur intérêt, à la fois individuel et collectif…
Tout est fait médiatiquement, socialement, commercialement et politiquement pour cacher que le travail et la machine -particulièrement celle de la finance - ne se sont absolument pas adaptés à l’être humain …[2]
Dépasser l’impasse matérialiste
Ce qui nous relie va (re)devenir plus important que ce que nous possédons.
Ce que nous possédons peut être le montant sur un compte en banque. Ce qui nous relie peut être la Sécurité sociale.
Dans la perspective de la retraite, comptons-nous plus sur le montant de notre compte en banque que sur les mécanismes de redistribution de la Sécurité sociale ?...
Comment en est-on arrivé là ?
Nous disposions d’un système de solidarité, de résilience en cas de difficultés économiques, issu de la volonté des personnes qui ont voulu surmonter le désastre absolu des deux Guerres mondiales au XXe siècle.
Ce système de solidarité est en confrontation permanente avec les principes égoïstes et destructeurs de la finance[3]. La solidarité et la résilience collective qui en découle sont aujourd’hui en phase de destruction institutionnalisée par les politiques néo-libérales… de Droite et de Gauche « caviars ».
Il s’agit d’une « machine » - d’un « machin » - qui utilise la force démultiplicatrice des engrenages bien fabriqués et bien huilés que nous actionnons socialement : consommation, dette, capitalisation…
Des alternatives « douces » nécessairement « radicales »
Il n’y a aucune certitude sur la destinée immédiate des constructions sociales et techniques existantes. Mais à termes, elles seront, il le faut, nécessairement substituées par des moyens et des organisations plus en résonance avec nos besoins humains.
Sans changement profond de mentalité, si tout est détruit – délibérément ou accidentellement - on risque de reconstruire une société viciée, car le désamour est ancré en nous… Tant que l’on ne fait rien pour l’en déloger !
Il y a une évolution en cours qui doit se poursuivre pour arriver à poser de vraies alternatives, c’est-à-dire, humaines.
C’est-à-dire, plutôt radicales et libératrices ; mais de la volonté même des individus et des collectifs.
La nouvelle vague se féminise
Nous avons besoin de la capacité fédératrice de personnes libérées de l’ego toxique[4], que déploie sans vergogne, aujourd’hui, les décideurs politiques et économiques de tous bords.
Et, les exemples ne manquent pas, particulièrement, chez les femmes qui ont enfin un peu plus accès à l’espace public, grâce notamment aux media (Mediapart, Le Media, Blast, Reporterre…) et aux mouvements politiques alternatifs (Mouvement pour le Climat...)
Pour illustration, l'interview de Camille Etienne par Paloma Moritz sur Blast: https://www.blast-info.fr/emissions/2023/desobeir-et-se-soulever-pour-en-finir-avec-notre-impuissance-politique-OeR2Q93MSRyuinnuBRZcBg
[1] Le matérialisme est mort https://le-verbe.com/idees/le-materialisme-est-mort/
[2] https://blogs.mediapart.fr/culturenature71/blog/080723/travail-et-argent-le-couple-fatal
[3] Finance : la machine à détruire https://www.blast-info.fr/emissions/2024/finance-la-machine-a-detruire-yzHrKlFcTNK_iRlfj7fRww
[4] https://blogs.mediapart.fr/jean-marie-charron/blog/280619/les-pathologies-mentales-des-dirigeants-politiques