Des chefs d’États devant les tribunaux
Deux chefs d’états des plus puissants au monde font l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par de la Cour internationale de justice : le président de la Russie, Vladimir Poutine et le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
Les présidents américains, Joe Biden et celui qui vient de lui succéder, Donald Trump, ne comptent pas appliquer la décision concernant Benyamin Netanyahu, qu’ils soutiennent sans condition malgré ses crimes. De nombreux chefs d’états, notamment européens, sont en train également d’outrepasser la décision d’une instance de juridiction internationale à laquelle ils se sont pourtant ralliés.
Peut-être craignent-ils, parfois à juste titre, qu’il leur soit reprocher leur soutien très compromettant à un criminel de guerre ?...
En France, pour parler d’une situation qui nous touche aussi directement, Un ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy, ainsi que trois anciens Ministres sont en train de comparaitre devant le Tribunal correctionnel de Paris, pour « association de malfaiteurs ».
Il est plus politiquement (!) correct de nommer les truands de haut vol : « délinquants en col blanc ». Mais, cela ne change rien à la triste réalité.
Pourquoi autant de dirigeants aspirent tant à échapper à la justice ?
Quand ils ne peuvent plus se retrancher désespérément derrière l’immunité que leur apporte leur fonction, les hommes d'états et les représentants politiques, en général, préfèrent être jugés par leurs paires.
Au sein de juridictions qui leurs sont dédiées, genre Cour de justice de la République. Parce qu’elles se montrent particulièrement indulgentes.Contrairement aux juridictions aux quelles le commun des mortels est soumis, genre Cour pénale, qui sont nettement plus sévères…
Pendant 14 ans, Nicolas Sarkozy a nié en bloc tous les (mé)faits, même les plus avérés, qui lui sont reprochés par les enquêteurs. Il est blanc comme neige. Comment pouvait-on s’en prendre ainsi à LUI ?
Cela a bien failli marcher …
Est-ce que le pouvoir rend fou ?
A quel horizon peut-on envisager des dirigeants intègres ?
Manifestement, nous avons été collectivement bien trop laxistes.
Le résultat est devant nous : une classe mondiale de dirigeants totalement décomplexés. En roues libres, ils estiment n’avoir de compte à rendre à personne…
Ce n’est vraiment pas le moment de baisser encore notre niveau d’exigence morale à leur égard.
Bien au contraire !
A la vue du désastre actuel, il s’agit bien de camper sur des exigences d’autant plus légitimes qu’elles s’appliquent au plus commun des mortels…
L’autorité doit rendre responsable et non fou !
Cela se ne se produit que parce que les représentants que nous choisissons ont dès le départ, des egos déjà bien malades.
L’excès de pouvoir, que leur accorde nos instituions manifestement très laxistes, finit de les achever !
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