Le retour en appetit des grands predateurs de l’humanite (Dois-je vraiment vous citer des noms?) annonce paradoxalement leur fin proche.
Nous allons voir ensemble pourquoi...
Premier aspect a envisager: Est-il possible de continuer a interioriser une puissance qui n’a aucune raison d’etre?
Biensur, il se trouve encore certains individus (pas forcement les plus malins qui soient) qui refusent de voir la degradation humaine que prone la dure loi des meilleurs specimens actuels de predateurs politique, economique et religieux.
Il peut s’averer heroique pour nombre d’entre nous de prendre la decision d’eteindre notre poste de televison ou bien encore, de poser notre smartphone pour aller prendre l’air. Les habitudes sont d’autant plus tenaces que nos journees sont ereintantes et nos relations humaines peu florissantes.
Le vide des predateurs se nourrit du vide interieur de leurs proies.
Aspect suivant: La fascination pour la puissance empeche-t-elle de voir que les puissants nous detruisent ineluctablement?
Sans doute, tant que la predation est le modele de la "chaine alimentaire" sociale.
Mais un certain nombre de maillons de cette "chaine" montrent de serieux signes de faiblesse. Notamment, l’autoritarisme educatif et, dans une mesure certes tres fluctuante, la predation masculine sur l’autre moitie de l’humanite.
Les schemas de l’autoritarisme et du sexisme ne sont plus reproduits a l’identique du fait de revolutions sociales toujours en cours.
Les victimes de la predation masculine et de la predation ideologique ont tendance a se disperser. Elles ne restent plus autant a portee de crocs, comme au "bon vieux temps", dont certains sont manufestement nostalgiques.
Enfin: Serait-t-il possible de sevrer le plus radidement possible les neopredateurs?
Je pense que les journaux et media (d’abord les plus alternatifs, puis les plus lus) peuvent y contribuer. Et, dans cette mesure, il est possible:
- de diversifier l’information, en la decentrant des gesticulations des puissants pour la focaliser un peu plus vers l’enquete sur les (bonnes) initiatives qui sont prises partout dans le monde sur le terrain,
- de se defaire d’une philosophie de l’existence humaine degueulante de materialisme, pour parler plus de relations et meme de spirirualite.
Que ces sujets sortent de la presse et des blogs specialises, ou ils sont confines, pour nourrir un debat collectif sur la (re)construction de l’apres ere des predateurs.