Comme l'a précisé, Motaz Azaiza, dans son interview-témoignage sur Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/international/060624/motaz-azaiza-le-reporter-palestinien-qui-raconte-le-calvaire-de-son-peuple), aucun être humain ne peut supporter la violence de l'engrenage de crimes de guerre - qui à une telle échelle révèle de la qualification de génocide - qui sévit à Gaza. Plus de deux cent jours de pilonnage ayant fait de dizaines milliers de victimes civiles dans un climat d'insécurité, de privation et de violences extrêmes.
Si nous cherchons dans notre réseau de relations - y compris, via les media ou internet...
Et si nous sondons vraiment notre cœur, à d'autres humains qui nous paraissent faussement éloignés géographiquement ou même culturellement, nous avons potentiellement, au moins, une amie ou un ami, une âme sœur, qui vit actuellement à Gaza.
Dans un enfer indescriptible.
Cela peut être une personne du Moyen Orient, ou d'un pays occidental ou d'u des continents du monde qui est engagée dans l'aide humanitaire, dans les opérations militaires, dans la diplomatie ou la couverture médiatique...
Cela peut-être aussi un enfant, un couple, des amis, une famille, des personnes âgées ou malades, des personnes engagées - des fois bien malgré elles - dans l'aide aux autres... qui tremblent, pleurent et souffrent de privations, de blessures et de terreur face au déchainement aveugle de l'escalade armée.
Envoyons leur un signe de notre fraternité humaine, de notre amitié, sous toutes les formes possibles encore (via les instituions, les ONG, via internet).
Et qui touchera leurs cœurs, et éclairera de lueurs d'espoir leur avenir totalement obscurci!
Aucun dictateur, aucun dirigeant aveugle et sanguinaire, aucune institution et état au monde n'est ne mesure de résister à l'opinion publique quand elle s’exprime à une échelle internationale suffisante.
Yves Robert, auteur
https://www.editions-maia.com/livre/prendre-pleinement-part-a-la-vie/