Régime trop gras :
C’est le régime du gaspillage… En quoi consiste-t-il plus précisément ? D’après les historiens François Jarrige, Thomas Le Roux : « Alors que les objets étaient globalement fabriqués afin de répondre à des besoins précis et localisés, leur production industrielle pour un marché de plus en plus global n’a cessé d’accentuer le gaspillage, jusqu’à faire de ce dernier un élément fondamental des dynamiques du capitalisme. »
Il s’en est suivi une altération du métabolisme socio-économique : « Les processus métaboliques sociaux commencent avec l'appropriation par les êtres humains de matériaux et d'énergie prélevés dans la Nature. Chacun de ces processus a un impact écologique différent selon la manière dans laquelle il se réalise. » Les conséquences, nous les vivons au quotidien ; mais nous n’avons pas encore engagé des actions significatives pour enrailler ce régime m

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ortifère.
Régime trop salé :
Quand une situation particulièrement déséquilibrée socialement persiste. il se forme un environnement favorable à l'émergence de conflits et de son développement.
Il existe différents niveaux de dérèglement social : Le niveau de base, dit latent. Il n’a pratiquement pas d'impact sur la stabilité sociale. Il est caché dans le subconscient des individus. Dans un deuxième niveau, certains changements se produisent, mais les tensions sociales qui en résultent surgissent et disparaissent dans la foulée. Le troisième niveau plus profond est suffisant pour « briser les mécanismes adaptatifs précédents et les relations.» Et le dernier niveau est ancré dans le dérèglement. Il implique « la perturbation mondiale des communautés et des institutions sociales. »
L’historien Ernest Moret prévient : « L’ordre existant ne peut offrir de solution à la crise climatique. » Que le capitalisme existe n’est pas vraiment un problème en soi ; il faut de tout pour faire un monde… Mais, qu’il soit devenu un mode de gouvernance hégémonique ; ce n’est évidemment pas anodin. La crise écologique est la face, de moins en moins, cachée du capitalisme.
Vers un régime plus équilibré :
Nous connaissons les principes d’équilibre politique qui supposent la séparation constitutionnelle des pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire.
Mais, ce n’est pas tout. Il faut travailler avec rigueur et détermination sur les conflits d’intérêt qui gangrènent totalement les régimes politiques actuels. Les régimes politiques actuels pourrissent du fait que le conflit d’intérêt, qui est la première marche vers la corruption, est devenue une règle.
Quelle société peut survivre à la généralisation de la destruction de sa cohésion sous le coup d’une corruption généralisée ?...