Ces incorrigibles imitateurs reconduisent les choses, même si elles sont manifestement mauvaises.
Comme ils sont, par ailleurs, matérialistes, agités et inquiets, ainsi qu’en perpétuelle quête de stimulations (égotique, sexuelle…), ils nous ont concocté un véritable enfer social, économique et écologique.
La publicité est emblématique du conditionnement nocif incessant qui constitue notre environnement.
Elle n’hésite pas un instant à recourir à des codes visuels honteusement sexistes et à susciter impulsivement l’achat de denrées parfaitement inutiles (le dernier smartphone), voire franchement nocives (l’alimentation industrielle).
Masculinité toxique
La masculinité est une très belle chose – tout comme la féminité - mais plus du tout quand elle se permet de s’exprimer de manière toxique, au détriment de tout le monde.
Y compris des hommes eux-mêmes…
Le journal of School of Psychologie, la définit comme une « constellation de traits masculins socialement régressifs (!) au service de la domination, de la dévaluation des femmes, de l’homophobie et de la violence gratuite ».
Quand l’homme devient un loup pour l’homme, cela nuit énormément aux femmes, qui vivent parfois même un calvaire, mais également aux hommes eux-mêmes, dévalorisés dans leur humanité et écrasés par une hiérarchie sans âme.
Les introvertis, dont font partie une majorité de femmes, payent le prix fort.
Féminité libérée
La femme est non seulement un homme comme les autres ; mais elle constitue, comme le poète l’a dit, son avenir.
La libération de la femme, par sa légitimité incontestable et sa représentativité (la moitié de la population humaine !) est décisive dans le mouvement global de libération de l’être humain.
Certains hommes peuvent trouver les féministes très agressives. Mais cette agressivité ne vise généralement pas les hommes dans leur ensemble, mais bien les spécimens les plus nocifs.
On ne fait pas face à des monstres seulement avec des bouquets de fleurs !
Libération commune
L’oppression (physique, moral, intellectuelle et sociale) toujours actuellement effective de la femme par l’homme doit être la première à disparaitre…
Celle de l’homme part l’homme volera alors aussi en éclats !
Comment les femmes déconsidérées, utilisées dans la société comme les prolétaires des hommes et violentées dans leur amour propre et leur intimité, peuvent se sentir bien ?
Comment les hommes coupés de relations de travail et de relations conjugales saines peuvent-ils être à l’aise ?
Sortir de la tromperie, qui est la principale stratégie utilisée dans le masculin nocif (comme on le voit bien dans la pratique publicitaire) est un pas à franchir. Permettre que des relations sincères puissent enfin se construire socialement et sentimentalement parlant.

Réapprendre à vivre ensemble, dans un partage évident, qui fera tellement de bien à chacun et chacune…