Déviation :
« Bouger un grain de sable peut provoquer d’étonnants ricochets. »
Se pourrait-il que l’apparition d’un minuscule organisme, un virus en particulier, suffise à plonger le monde entier dans la stupeur ? Ce scénario de science-fiction a bel et bien fait son entrée dans notre réalité, cette année 2019 qui parait si proche et pourtant déjà si lointaine…
Loin de l’idée flatteuse que tout serait redevenu comme avant, ce pourrait-il que la venue au monde d’un être vivant aussi minuscule ait changé complètement notre destinée collective ?
Pour le meilleur et pour le pire…
C’est ce que nous propose d’envisager Philippe Guillemant. Notre civilisation matérialiste et scientiste s’en allait tranquillement vers le scénario inéluctable du transhumanisme, de la société alliée et des individus lobotomisés.
Le tout aurait été d’y aller de façon continue, et suffisamment sournoise pour que les individus n’est pas l’opportunité de se rebeller… Seulement, les gouvernements et les instances mondiales ont cru bon d’accélérer le pas, ces années 2019-2020, en prenant des mesures brusques et radicales de contraintes sanitaires et de privation des libertés.
Attitude qui s’est avérée catastrophique pour leur crédibilité. Cela a provoqué un choc inattendu dans les consciences.
Bifurcation
En science, on parle de « bifurcation » lors que l’évolution d’un seul paramètre provoque un changement majeur dans l’organisation d’un système. Pour exemple, au-delà d’une certaine température – la température de Curie -un matériau perd son aimantation spontanée.
C’est exactement ce qui ne s’est passé dans le monde entier dans cette période historique : l’attrait jusqu’alors hypnotique exercée sur les consciences par notre civilisation matérialiste et assoiffée de puissance a volé soudainement en éclat.
Il faut reconnaitre que concomitamment le déni climatique devenait, lu

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i-aussi, de moins en moins tenable.
Le réchauffement climatique va s’accélérant, sapant les conditions de vie sur Terre… Ce mouvement inéluctable, tout le monde le (re)connait aujourd’hui. Le but est de ne pas nourrir nos peurs...L’humain n’est pas que ce corps jeté dans ce brasier infernal, allumé par une civilisation folle.
L'humain est aussi un esprit qui développe une certaine forme de nouvelle conscience dans cette expérience particulière. La conscience adaptée au moment, de ne pas appartenir au mouvement qui a mis le feu. Une conscience qui aspire, plus que tout, à jouir de la beauté de cette existence en péril.
L’inefficacité des institutions sera grandissante dans la tromperie. Cette réalité est acquise définitivement pour beaucoup d’entre nous…
Dynamique nouvelle
« La Terre ne va pas disparaitre, tous les humains non plus… Le thème apocalyptique permet de recommencer une histoire positive. » Bruno Latour.
Dans cette nouvelle dynamique, qu’est-ce qui va nous réunir ?
D’abord, le non-matérialisme.
Nos besoins non matériels sont une évidence, avec un tant soit peu de recul. Ils sont même primordiaux pour une existence humaine qui a du sens, en paix et remplie de joie et d’amour.
Nous ne nous soumettons plus ni à l’argent, ni au travail. Nous y aurons encore recours par nécessité… Mais, ni l’un, ni l’autre ne faisant partie des valeurs humaines, les buts d’une dynamique collective sont à (re)définir au-delà…
Ensuite, le pacifisme.
Rien ne se règle dans la violence.
Comme dit Renaud « la haine arrive toujours bien assez tôt. ». Il est totalement irresponsable de continuer à la cultiver !
Nous cessons d’être les héritiers de la pensée négative, qui cultive les souffrances. Libérés de ce handicap majeur, les difficultés à surmonter paraitrons bien plus légères. Bien sûr, cela ne se réalise pas sans un travail sur soi suffisant.
Avec ces prérequis, tout va changer.
Finies les agressions gratuites et suicidaires vis-à-vis des autres et de la Planète. Finie la soumission honteuse à qui que ce soit ; et à quelle que directive que ce soit.
Dans ce contexte, la pandémie de Covid 19 n’aurait pas mené à cette hystérie des institutions, ni à la mort tragique ou à l’exclusion de tant de personnes…
La personne humaine, ces compétences et aspirations réelles reviendront au-devant de la scène collective. Le changement climatique arrêtera de nourrir les angoisses ; et sera un évènement majeur à prendre en considération selon l’importance qu’il revêt.