culturenature71 (avatar)

culturenature71

Yves ROBERT, écologue et auteur.

Abonné·e de Mediapart

153 Billets

0 Édition

Billet de blog 16 février 2023

culturenature71 (avatar)

culturenature71

Yves ROBERT, écologue et auteur.

Abonné·e de Mediapart

Nous libérer de l’intellect dépourvu de vie

La glorification de l’intelligence, réduite à sa composante intellectuelle dépourvue de vie, conduit à de graves dérives. Du cynisme social à la bêtise épaisse de la destruction organisée du vivant, nous en avons la démonstration devant nos yeux, toujours et encore de nos jours…

culturenature71 (avatar)

culturenature71

Yves ROBERT, écologue et auteur.

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La « modernité » a suscité le contexte hallucinant dans lequel notre être n’a quasiment plus la possibilité d’émerger à notre conscience[1] ; et, donc, encore moins à la conscience collective.

D’où, cet article sur le sujet.

Un point extrêmement crucial

La science n’apporte aucune interprétation satisfaisante sur un point extrêmement crucial : celui de l’existence de notre conscience et des témoignages et réalisations d’expériences spirituelles aussi réelles qu’inexpliquées.

Peut-être parce que le problème est pris à l’envers…

Et, si nous n’étions pas des êtres humains qui vivons des expériences spirituelles ; mais, des êtres spirituels qui vivons une expérience humaine ?

Notre corps a-t-il vraiment la capacité à engloutir notre conscience avec lui ?

Alors qu’il parait très nettement que c’est notre corps qui est objet, donc inclus dans notre conscience. Et, qu’en conséquence, sa disparition ne signe pas forcément celle de notre conscience.

Cale n’enlève rien à la valeur de l’expérience humaine. Bien au contraire, cela lui donne un relief fabuleux !

Des valeurs humaines allégrement piétinées

Les valeurs humaines sont définies comme étant les qualités que l'on désire trouvées chez un être humain et qu'une société évoluée devrait pouvoir adopter.

Les valeurs humaines ont un caractère supra sociétal, c'est-à-dire les valeurs humaines se placent au-dessus des systèmes socioculturels de chaque société. Les valeurs humaines sont reconnues et partagées par tous les êtres humains, quelles que soient leur origine, culture, croyance, histoire, expérience individuelle ou collective.[2]

Pourquoi des valeurs aussi fondamentales que l’équité, l’honnêteté, la paix ou le respect sont-elles aussi mal promues dans nos sociétés ?

Et, en plus, pourquoi le travail et l’argent leur volent la vedette, alors que ce ne sont même pas des valeurs ?!...

Elles ne devraient en aucun dominer dans nos sociétés « modernes », si celles-ci n’étaient profondément malsaines ?

Puisque le travail et l’argent ne sont pas des valeurs humaines, que spontanément les gens auraient envie de promouvoir, leur hégémonie provient d’un conditionnement sans relâche.

Ainsi, que le fait de fouler aux pieds l’équité, l’honnêteté, la paix ou le respect…*

Pourquoi tout un peuple alphabétisé a-t-il suivi le pire régime politique de tous les temps ?

Question classique et abyssale : pourquoi le peuple le plus alphabétisé du monde, à l’époque, dans le patrie des grands hommes comme Kant et Goethe, a-t-il marché dans les pas des nazis ? [3]

En ce début du XXe siècle, le racisme, le patriotisme et même l’eugénisme étaient malheureusement très largement partagé dans la culture déclinante de l’Occident…

De plus, les peuples européens, l’Allemagne en tête, avaient un passé rempli de violence, de souffrance et de morts… Par les guerres, l’industrialisation et les crises économiques.

Les émotions mauvaises nourrissent des pensées totalement désastreuses, qui – comme on le voit- entretienne les actes de cruauté ; et ; donc le contexte dans lequel ces pensées désastreuses accaparent les esprit.

C’est juste un cercle vicieux !

Avez-vous intérêt à entretenir ce cercle vicieux ?

Bien sûr que non !

Pour cela, il nous faut « apprendre à désapprendre ».[4]

Il s’agit d’arriver à nous libérer de nos apprentissages destructeurs, en les laissant de côté délibérément. Faute d’avoir pu échapper à tous les conditionnements précoces et omniprésents, s’en défaire patiemment mais définitivement…

Ne pas renoncer à la quête de notre moi-profond, dans un dialogue soutenu avec nous-même et les autres…

Savoir écouter patiemment nos besoins et nos désirs, sereinement, sans censure.

Ça ne veut pas dire y céder indignement ou nous contenter de peu…

Bien au contraire !

[1] Prendre pleinement part à la vie, Yves Robert, essai, éditions Maia, 2022, page 69

[2]  https://www.definitions360.com/valeurs-humaines/

[3] https://www.revuedesdeuxmondes.fr/article-revue/pourquoi-les-allemands-ont-ils-suivi-hitler/

[4] Prendre pleinement part à la vie, Yves Robert, essai, éditions Maia, 2022, page 65

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.