Ni une tornade, ni un tremblement de Terre n’a une quelconque réplique gestionnaire possible.
Les contrats d’assurance les ont d’ailleurs exclus de leurs garanties.
Un mouvement de fond des personnes humaines dépasse largement l’inintelligence des systèmes politiques construits dans la non perception des forces naturelles ; dans l’illusion, certes pendant un temps réaliste, de les contenir.
On est là, sur des phénomènes naturels d’une puissance incommensurable face à l’esprit étroit des régimes civilisationnels d’hier et d’aujourd’hui.

Il y a une incertitude généralisée sur la « durabilité » de notre civilisation capitaliste moderne.
Mais, l’incertitude ne repose pas sur le fait qu’elle disparaisse ; mais sur la manière dont cela va se produire…
Si les humains n’unissent pas leurs compétences profondes pour réguler le monstre que constitue cette économie mortifère, ils laissent aux autres forces naturelles le soin de le faire !
L’humanité (l’enjeu en est mondial, en effet) est face à-propos la possibilité de se réveiller et d’arrêter de se faire maltraiter et de laisser maltraiter la biosphère.
Ce n’est pas comme si nous ne savions pas qu’il y a quelque chose à faire…