Certains humains se comportent comme des robots
Certains humains – dans notre entourage, dans la vie publique, etc. – n’ont pas de comportements (vraiment) humains.
Ils ne s’adressent pas à nous comme à des humains. Et, nous peinons à jauger leur humanité.
Ce sont (presque) des robots, sans émotions, sans expressions véritables... Sans âme, en quelque sorte.
Les psychologues en ont dressé le portrait-robot dans les années 1970.
Leur organisation psychique particulière se manifeste par un discours purement factuel et opérationnel. Ces personnes ont des difficultés à mobiliser et exprimer leurs affects, à élaborer les conflits.
Leurs signes distinctifs sont la difficulté à associer les évènements vécus et les émotions (les leurs et celles des autres), des difficultés de verbalisation et de communication (propos « robotisé »), l’absence de fluidité psychique et la priorité donnée à l’action.
Dans les films de science-fiction, les robots qui prennent le pouvoir, ce sont eux !
Le règne des chiffres, de la technologie et de l’abrutissement total
Ces « robots » constituent les rouages parfaits de ce que l’auteur allemand, Fabian Scheidler nomme la « méga machine ».
C’est pour cela qu’ils nous « commandent », partout : en politique, au travail, et parfois même dans nos vies personnelles…
Scheidler explique qu’accuser sapiens d’être fautif depuis le début est une complète imposture. Notre histoire collective tragique est en réalité sociale : celle des structures de dominations.
Cette structure agit bien comme une « machine » qui répond à des chiffres (le PIB, la Dette, le solde du compte en banque, etc.) avec de moins en moins d’intervention pouvant « humaniser » son jugement.
Et, cela sera complétement « abouti » avec la généralisation de l’IA (Inintelligence Artificielle).
L’imaginaire, bien restreint, de ces « robots » se sera finalement pleinement exprimé dans notre réalité !
Êtres humains aujourd’hui
Être humain aujourd’hui est une impossibilité – plus exactement une interdiction - de plus en plus avérée…
S’affairer en tous sens au profit de la « méga machine » sociale, dont nous sommes des rouages nécessairement « imparfaits », n’a rien d’humanisant.
La priorité, à mon sens, serait de dire (et de faire en conséquence) des choses qui n’ont pas encore -suffisamment- été entendues… Ou comprises !
Il n’est pas simple de concevoir et d’admettre notre sort actuel au sein des agencements parfaitement inhumains du pourvoir social.
On peut d’ailleurs se demander comment cela a pu se produire et conduire à une telle impasse ?
C’est peut-être la force de l’imaginaire, totalement rationalisant qui sévit depuis cinq siècles… Et qui a trouvé les outils de son plein « épanouissement » ces clinquantes dernières années !
Proposer l’alternative d’un autre imaginaire, autrement plus humain, est déjà une réalité. Mais cette réalité est largement à consolider…
Il s’agit donc bien, aujourd’hui, de dire (et de faire en conséquence) des choses qui n’ont pas encore -suffisamment- été entendues… Ou comprises !
PS:
Je suis auteur d'un essai paru en 2022. Et, d'un récit d’anticipation positive qui paraitra cette année.
Mots clés: anticipations positive, relation à soi, relation aux autres, relation à notre environnement, crise, guérison, dépassement de l'impasse civilisationnelle, renouveau, rêve, réalité.
Je défends la thèse selon laquelle il s'agit juste d'éviter à la nouvelle génération, et à toutes celles et tous ceux qui ont des valeurs indemnes, le fait de na pas avoir la possibilité de mettre en œuvre un projet enfin humain.
Parce que de toute manière, il faudra changer.... Donc autant le faire dans la bonne direction, avec les bonnes personnes!
Dans mon essai Prendre pleinement part à la vie, j'ai (r)établi ce qui constitue une existence humaine du point de vue de l'expérience du vivant. De nombreux auteurs - Alain Damasio - s'expriment dans ce sens.
J'ai systématisé la réflexion.
https://www.editions-maia.com/livre/prendre-pleinement-part-a-la-vie/