De tout bord, le mépris prend le dessus en politique
La bienséance politique n’est pas plus vertueuse que l’outrance politique, qui est sa contrefaçon, car dans les deux cas, l’objectif est le pouvoir au détriment du plus grand nombre.
Jaugez l’hypocrisie du parti Démocrate américain qui livrant massivement des armes pour participer à l’extermination des palestiniens souhaiterait tout de même être reconnu comme le défenseur des droits humains !
Évaluez la légitimité à défendre l’intérêt général de l’Union Européenne quand les conflits d’intérêt énormes existent entre la présidente de la Commission et big pharma, permettant qu’elle puisse faire ses commandes de vaccins par simple sms à Pfizer. Ou encore les conflits d’intérêt énormes existent entre la Chambre des députés européens et les lobbies des pesticides, aboutissant la reconduction insensée pour dix ans de l’agrément du glyphosate.
Bafouer à ce point la démocratie, ne permet plus guère au camp progressiste de donner des leçons de bonnes manières…
La Gauche caviar n’est pas plus inclusive que la Droite cupide. Parfois, elle l’est même moins !
Les slogans outranciers et violents, des partis rétrogrades et délibérément manipulateurs du monde « miroir » des réseau sociaux, constituent-ils une alternative ?
Certes, non !
Ils constituent plutôt la forme « aboutie » et totalement décomplexée d’un mépris politique généralisé.
Mondes miroirs, mondes troubles
La mode « miroir » des réseau sociaux qui ont permis la montée des Droites ouvertement violentes reflète en le déformant le mépris politique des partis politiques « bienpensants ».
Voir la présentation que fait Naomi Klein, dans son dernier ouvrage : Le double - Voyage dans le Monde miroir, Actes Sud, 2024
https://www.blast-info.fr/emissions/2024/naomi-klein-seule-la-gauche-peut-lutter-contre-le-fascisme-7NOF9N8RTemKT1QAJZyvdQ
La politique qui se veut bienséante – alors qu’elle est foncièrement méprisante - et son double outrancier qui gagne beaucoup de terrain en ce moment, sont deux « entreprises » de conquête et de préservation d’un pouvoir illégitime.
Certes les moyens pour y parvenir différent.
Cela permet d’afficher une différence apparente, dans les deux cas…
Sur le fond il s’agit d’un même durcissement d’une ligne politique favorable aux capitaux et destructive des sociétés et du vivant.
Le choix de la servitude à un de ces deux mondes revient au choix entre la peste ou le choléra...
Alors qu’il s’agit impérativement de se préserver des deux !
Les peuples, à travers le monde entier appellent de leurs vœux des changements véritables.
Dans un monde enfin humain, nous sommes tous reliés bénéfiquement
En réalité nous sommes déjà toutes et tous reliés. Mais, en quelque sorte, à l’envers.
De manière maléfique…
C’est ce que s’efforcent de faire trop de professionnels de la politique vis-à-vis des simples citoyens, trop de riches vis-à-vis les pauvres, trop d’hommes, encore, vis-à-vis des femmes.
Il s’agit d’être reliés enfin de manière bénéfique.
Nous allons tous devoir arrêter, de nous croire au-dessus de la mêlée… Et, arrêter de toujours tirer la couverture à soi.
Bien sûr à notre mesure
Il va falloir (ré)apprendre à jouer en équipe ! Reconnaitre les autres…
Arrêter de jouer le double jeu. De jouer le jeu tellement pervers de brouiller les pistes.
Être enfin sincère.