Pourquoi pour certains il leur est plus facile d’envisager la fin du monde plutôt que celle (inévitable) du capitalisme ?![1]
Je vous propose de les laisser à leur problème d’ego[2]…
Je crois que nous avons bien mieux à faire !
Le présent est un bonheur :
« Il ne faut absolument pas attendre la situation idéale – qui d’ailleurs n’existe pas - pour s’écouter. Car, dans ce cas, aucun bonheur ne pourra jamais être au rendez-vous ! »[3]
Dans une société humaine, le bonheur de chacun(e) est l’affaire de tous. « Le bonheur humain est à cette condition ; c’est la nature de l’être humain d’être profondément sociable. »[4]
« L’économie est efficace à augmenter les richesses, abstraction faite de la question si les richesses porte-bonheur ou corruption et troubles. (Aussi,) demandons-nous si nous avons le droit de nous donner tout entier au développement des moyens, remettant à d’autres temps et à d’autres gens le soin de considérer les fins. »[5]
Ce devrait être un bonheur et une chance de vivre… Mais le contexte offert par l’ère thermo industrielle, fondement du capitalisme moderne, est tout sauf réjouissant !
Malgré tout, en vue du dépassement d’une crise longue mais forcément passagère, et à contrecourant de la pensée dominante ultra polluante, il grand temps de regarder les raisons de bien vivre au présent et d’aborder l’avenir avec enthousiasme !
L’avenir est une chance :
« Quand on se comporte mal, on peut effectivement prophétiser un avenir désastreux ; c’est la conséquence inévitable. Pour ne pas avoir à prophétiser un désastre, il faut se comporter de manière constructive, dès à présent. »[1]
L’avenir qui a une chance est celui qui repose sur la collaboration.
« En regardant la terre de loin, vous réalisez qu'elle est trop petite pour qu'il y ait un conflit et juste assez grande pour une coopération » confiait Youri Gagarine à un retour de mission spatiale.
L’économie, qui puise entièrement ses ressources et son énergie de la nature, affirme pourtant ne pas dépendre de son sort. Les dirigeants des institutions économiques sont trop souvent aveuglés par leur pouvoir illusoire. Ils conduisent, sous l’emprise du déni, un bateau lui-même ivre.
Qu’est-ce que disent les rapports internationaux, dont ceux du GIEC : l’économie actuelle n’est absolument pas soutenable !
Les conditions de vie créées par la civilisation dominante sur le plan mondial ne sont pas adaptées au milieu qui l’englobe.
« (La confiance) est un principe qui peut poser les fondements d’une économie fiable. Une économie, non dissociée de l’écologie ; et, qui ne heurte pas violemment la vie sociale et intime. Une économie qui se préoccupe des besoins fondamentaux et non des caprices de privilégiés. Une économie qui respecte les individus, au lieu de leur faire la guerre. Une économie au service de la société, et non l’inverse. »[2]
Pour cela, il faut reconstruire patiemment et ambitieusement les relations
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sociales, en abandonnant avec grand soulagement l’égocentrisme imbécile et sans avenir encré dans le capitalisme sauvage moderne.
[1] Prendre pleinement part à la vie Nous réconcilier avec le vivant, Yves Robert, essai, éditions Maia 2022, page 52
[2] Prendre pleinement part à la vie Nous réconcilier avec le vivant, Yves Robert, essai, éditions Maia 2022, page 38
[1] Overdose d’apocalypse – Hors-Série Courrier International février-mars 2023 pages 70-71
[2] Greta Thunberg a bien essayé de leur secouer les puces… Mais avec trop peu de succès !
[3] Prendre pleinement part à la vie Nous réconcilier avec le vivant, Yves Robert, essai, éditions Maia 2022, page 8
[4] Prendre pleinement part à la vie Nous réconcilier avec le vivant, Yves Robert, essai, éditions Maia 2022, page 30
[5] Selon Lanza Del Vasto, philosophe italien