Tout le monde n’a pas un compte en banque à la place du cœur
Aucune chose, aucun être dans ce monde vivant ne peut être réduit à un chiffre et, encore moins à une somme d’argent.
Pourquoi faire, alors comme si c’était le cas ?
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Pourquoi pour certains il leur est plus facile d’envisager la fin du monde plutôt que celle (inévitable) du capitalisme ?![1]
Je vous propose de les laisser à leur problème d’ego[2]…
Je crois que nous avons bien mieux à faire !
L’horrible manie de tout chiffrer :
Comme si on savait, ou même pouvait, chiffrer l’indéchiffrable…
Même les écologues ont cédé, à leur insu, à cette manie absurde. Qui peut donner un prix à la vie ?...
Allons-nous donner un « prix » à des interactions fonctionnelles, certes, mais tellement complexes et indissociables ?!
Pour prendre un exemple que je connais particulièrement bien : le « service écosystémique » de pollinisation des plantes à fleurs. Il a un impact « chiffrable » sur la production alimentaire humaine au niveau mondial. Mais sa valeur est infiniment supérieure, car ce n’est vu ; là, que par le petit bout d’une piètre lorgnette, d’une extrêmement courte.
La pollinisation, ainsi que la strate écologique occupée par les pollinisateurs, ont un impact global, qui pèse infiniment plus lourd sur l’équilibre de la vie sur Terre, que les seules répercutions sur la production d’alimentation humaine.
La bourse ou la vie :
Qui aurait envie de préserver sa bourse au détriment de sa propre vie… Ou encore de celle des autres ?!
C’est pourtant ce que continuent à faire des dirigeants économiques et politiques : préserver les indices du Cac40, du Dow Jones ou encore du Nasdaq au détriment de la vie !
Ce processus insensé est totalement répressible et répréhensible …Il sera, un jour, jugé comme tous les crimes contre l’humanité.
L’argent ne passe pas avant tout :
On prend des décisions fondées sur des valeurs, pas au regard de l’argent.
Car, l’argent n’a aucune valeur en soi. Il s’agit d’un outil, au service de buts. Quels sont nos buts collectifs et individuels ?
Telle est la question primordiale ! La mise en œuvre des moyens vient auprès avoir pris une décision fondée.
La raison du cœur n’est pas celle de l’argent :
Même quand la situation financière est problématique…
Et, finalement, particulièrement quand elle l’est, c’est que les activités menées ont été désastreuses, tournées contre les intérêts des personnes… de leur existence.
« L’économie est efficace à augmenter les richesses, abstraction faite de la question si les richesses porte-bonheur ou corruption et troubles. (Aussi,) demandons-nous si nous avons le droit de nous donner tout entier au développement des moyens, remettant à d’autres temps et à d’autres gens le soin de considérer les fins. »[3]
