Il a fallu que la pétition, remarquablement, rédigée par Eléonore Pattery, recueille en un temps record, un million de signatures citoyennes, pour que l’opposition s’interroge sur la possible inconstitutionnalite de cet acte législatif odieux.
Après les avalanches de 49.3 du gouvernement Borne, les esprits dans l’hemicycle serait pitoyablement ramollis?
Il ne leur a pas saute aux yeux que Duplomb porte une loi inique du haut de sa position dominante de nanti du système agricole, en se foutant bien la gueule - difficile de dire autrement - des agriculteurs. Après avoir été membre du conseil de surveillance de la marque Candia, il serait en mesure de représenter les intérêts de ceux que l’industrie agro-alimentaire est prête à presser jusqu’à la dernière goutte de sueurs... et même parfois de sang!
Les agriculteurs se voient aujourd’hui "sacrifiés"... Comme l’a été et l’est toujours là classe sociale laborieuse ( 2,5 millions d’emplois industriels détruits en trois decennies).
"Quand il n’y aura plus d’agriculteurs, il n’y aura plus besoin de faire des petitions", lance laconniquement le secrétaire général de la Coordination rurale.
Les agriculteurs vont effectivement "de problèmes en problèmes". L’Impasse est évidente, et identifiable depuis longtemps, quand on est sur le terrain: il est impossible d’exploiter la terre avec les exigences économiques et sociales présentes sans empoisonner tout le monde, flinguer la biodiversite... C’est-a-dire dynamiter les bases de toute dignité humaine: mettre dans les assiettes une alimentation saine.
Comment cela ne monte pas aux cerveaux, quand bien meme ils seraient très étriqués?
Les gens -les peuples- en ont assez de cette attitude crasse des dirigeants et de la violence qu’elle instille. Particulièrement s’agissant de l’agriculture, " on est tombé dans le piège de la performance", constate le biologiste Olivier Hamant. La performance a entraîne la compétition qui a semé à son tour la guerre. Actuellement, elle est dans sa forme économique globalisée.
Pour échapper à l’issue inévitablement monstrueuse, il va pas falloir avoir peur d’être "disruptif".
Nous sommes arrivé de décennie en décennie, puis d’année en année... et peut- être maintenant de jour en jour vers cette échéance DISRUPTIVE...