L’humain est profondément humain… Préparons-nous à la boucherie
N’en déplaisent aux prophètes de malheur, L’Apocalypse a déjà en grande partie derrière nous et non devant nous. Dans les tous derniers siècles, alors que la démographie humaine explosait, des centaines de millions d’être humains ont été massacrés dans des conflits d’une violence paroxystique, les famines et les pandémies qui en ont résultées.
Les guerres armées ; et, plus récemment encore, les guerres économiques, les deux entretenant une relation incestueuse.
Les prophètes des religions modernes monothéistes paternalistes ont prôné l’amour du prochain, mais en oubliant maladroitement la moitié de l’humanité : les femmes. Mais le monde était tellement ailleurs que le seul endroit où il pouvait s’agir de tenter de pratiquer, cet amour même tronqué, était à l’écart, dans des monastères…
Notre liberté est entière de refuser un héritage aussi « pourri »
« Chaque individu peut retrouver sa propre connexion à son existence sur la Terre, à la vie et à sa magie. Il peut se relier, c'est-à-dire retrouver en lui le chemin de ses innombrables portes qui lui permettent de suivre la voie de la cohérence dans l’amour. L’introspection ramène à l’essentiel, c’est un retour dans cet « utérus » qui nous a créé il y a longtemps mais pas si longtemps car à portée de notre mémoire. »[1]
Cela passe aussi, et peut-être avant tout, par notre reconnexion aux autres humains. Force est de constater, à cette occasion, que la fraternité se fait rare. Que l’Amour, par définition désintéressé, est passé aux oubliettes de l’Histoire moderne.
Ce n’est pas si grave, il s’agit de fouiller alors un peu plus profondément… Et d'agir en conséquence!
Les marges de manœuvre existent.
Le déficit émotionnel général fabrique l’insécurité galopante
Nous passons notre vie à tenter de réparer les dommages causés par la cruauté, la négligence, et plus généralement le déficit de comportementsun minimum humains, totalement ancré dans les usages courants. A tel point qu’il n’est pas plus possible de s’en plaindre.
Je ne parle pas du fait d’être entendu…
« L’insécurité devient le point de départ d’une compréhension approfondie de soi-même et du monde », affirme Astra Taylor.
C’est aussi simple que cela : partir du concret de notre vie de tous les jours, où la malveillance, et des comportements manifestement inhumains se sont ancrés.
On subit le malheur ; mais on peut choisir le bonheur ! Il ne vient généralement pas à nous sans qu’on y aspire… « En quête d’amour, on persiste même face à de grands obstacles » confie de son côté Bell Hooks.
Tant que l’on réserve aux questions privées et intimes ou purement abstraites, les débats sur l’Amour, les ténors de la fuite en avant du système mortifère actuel, peuvent dormir sur leurs deux oreilles… Jusqu’à l’anéantissement final, qui ne les épargnera, d’ailleurs, pas !
Une nouvelle page d’

Histoire
« Ce qui est privé est public » disait un slogan de Mai 68. Peu de temps avant le tube des Beatles « All you need is love » (Tout ce dont on a besoin c’est d’amour) était devenu l’hymne de toute une génération.
Aujourd’hui le fait que des femmes montent résolument au créneau avec des propositions si intelligemment concrètes et dépassant allègrement les dualité homme/femme ou encore social/économie est un signe que nous ne rejouerons pas l’histoire.
Mais que nous allons en écrire une nouvelle page !
Avec le retour de l’Amour comme préoccupation principale dans l’organisation de la vie collective…
[1] Jérôme Rochelle, Meta Conscience Universelle - conscience collective, individuelle, de la Terre & de l'Univers