L'arroseur arrosé...
Après avoir "arrosé" le monde entier de pétrole - à en devenir devenir obèse et insolent sur le plan du "niveau de vie" - les territoires de cette région du globe se sont faits copieusement arrosés par les phénomènes de rencontre des masses d'air, dont l'ampleur est démultipliée par le réchauffement manifeste de cette région du globe.
Outre le fait d'être un haut lieu de la criminalité financière*, la "ville" de Dubaï est passée bien trop rapidement d'un humble village de pêcheurs à une métropole qui étale insolemment les pires extravagances urbaines, dont le centre de ski indoor le plus spécieux au monde... Dans l'une des régions les plus arides et les plus chaudes du globe.
Bien sûr, il n'y pas absolument pas lieu de nous réjouir du désastre qui accable les habitants -plus que les "touristes" d'ailleurs - dans de telles consistantes...
Mais, il y avait encore moins lieu de se réjouir du fait que du 30 novembre au 12 décembre 2023, la conférence internationale sur le changement climatique (COP28), se soit déroulée justement à Dubaï... Sous la houlette (je veux dire la "présidence") de Sultan Al Jaber, PDG de la compagnie pétrolière nationale d'Abou Dabi...
Avec une possible suspicion de conflit d'intérêt, avance très timidement Wikipedia.
Pendant encore combien de temps va-t-on se payer la tête de 9 milliards d'humains?!
Il semble qu'un premier élément de réponse ait été donné les 16 et 17 avril derniers...
Y-a-t'il encore un pilote dans l'avion?
Pendant la durée des précipitations diluviennes provoquée par une gigantesque "dépression extra tropicale" (jusqu'à 2,5 m de précipitations en 24h...) les avions n'ont pu ni atterrir, ni décoller du plus grand aéroport international au monde.
Les sols artificialisés des zones urbaines, et même ceux de certaines parties du désert, ne sont pas à même d'assimiler de telles débits d'eau...
Cette situation - selon une ampleur variable - s'est déjà rencontrée dans de nombreuses villes du monde, dont des mégapoles, comme celle de New-York, aux États-Unis, ou encore de Séoul, en Corée du Sud.
Des situations susceptibles de se reproduire, sans qu'il ne puisse y avoir de parades mises en place, avec l'échéance d'une fréquence accrue des phénomènes climatiques extrêmes.
Le statu quo, par le gel des objectifs de réduction des pollutions atmosphériques aux GES, arraché à coup de lâcheté, de conflit d'intérêt et irresponsabilité notoire, ressemble à s'y méprendre à une capitulation.
A un abandon de poste...
Qui pilote encore la destinée de notre ex-belle et orgueilleuse civilisation?!
Spectre de l'autodestruction
Les "grands" media -en plein déclin- proposent de nous repaitre du spectacle terrifiant de l'apocalypse s’abattant sur les Émirats arabes..
On s'arracherait même les meilleures places pour assister au "spectacle", qui n'en est justement pas un.
Puisqu'il inclus tous les spectateurs... (**)
L'oublier, si possible, le temps de pouvoir se réjouir -de façon très malsaine- du malheur des autres.
Malheur qui est le nôtre, collectivement. Et qu'aucune honte n'empêche d’étaler avec un ravissement manifeste...
(*) Dubaï est devenue une grande place financière offshore, accusée de faciliter le blanchiment d'argent, notamment pour les riches de Chine, de Russie et d'Afrique, profitant de « la complaisance et, parfois, la criminalité manifeste du secteur financier formel » Source Wikipedia.
(**) La Terre est ronde et les phénomènes climatiques extrêmes omniprésents.