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Billet de blog 23 octobre 2023

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Alors, on fait ses petites emplettes ?

Forts de relations personnelles dans le monde de affaires et de la politique, certains dirigeants, de plus en plus nombreux, profitent de postes décisionnels importants pour « faire leurs petites emplettes »

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Des relations incestueuses

Mediapart consacre tout un dossier à la politique et ses conflits d’intérêt:

https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/politique-et-conflits-dinterets

La question à se poser est : comment et pourquoi cela peut se produire si souvent, alors qu’il existe des dispositifs qui veille au grain : parlement, presse, organisme de surveillance et procédures internes ?

Pourquoi des décideurs peuvent, à ce point, se « croire tout permis » ? Et, comment y parviennent-ils ?

« Élus et ministres peuvent être tentés de défendre leur intérêt personnel au détriment de l'intérêt général. Mediapart, depuis sa création, en a fait la longue chronique, et rappelé, chaque fois, la nécessité de prévenir et régler ces conflits d'intérêts. » explique la rédaction de Mediapart.

On pourrait penser qu’il s’agit d’un travers purement masculin

En fait, la corruption traverse les genres…

Depuis que des femmes, et c’est une très bonne chose en soi, accèdent aux postes les plus prestigieux, les conflits d’intérêts continuent à fleurir de partout.

Pour exemple, Ursula von der Leyen, élue Président de la Commission européenne en 2019, pour cinq ans, a déjà irrité plus d’un Parlementaire par sa « gestion » de la commande de vaccins à Pzeizer. En échangeant directement par sms avec son PDG, qui est une « connaissance ».

Voir sur le sujet : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-les-petites-cachotteries-sms-d-ursula-von-der-leyen-avec-pfizer-2a90741c-8366-11ec-aa37-725c81c613b1

Il faut dire, qu’en quittant précipitamment de son portefeuille de ministre allemande de la Défense, pour rejoindre Bruxelles, elle aurait laissé quelques factures assez délicates à justifier :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/revue-de-presse-internationale/ce-scandale-qu-ursula-von-der-leyen-pensait-laisser-derriere-elle-a-berlin-4665081

Venir à bout de la corruption institutionnelle

Le conflit d’intérêt est la première marche de la corruption.

Or, cette première marche est largement franchie, à de multiples occasions, dans l’ensemble des institutions des pays, qui se disent pourtant non-sous-développés. Je n’ose pas dire « développés », ce qui serait, dans la situation que nous évoquons, un qualificatif inapproprié.

Ni les scandales sanitaires, ni les scandales de conflits d’intérêts, ni ceux du lobbying industriel auprès des instances (gouvernements, agences gouvernementales, média…) n’ont eu raison de la démarche délibérée et criminelles des milieux des affaires. Eux-mêmes de plus en plus imbriqués avec les milieux institutionnels et politiques.

Le « pantouflage »[1] et les fameuses « petites emplettes » vont donc bon train…

Jusqu’à ce que le fonctionnement démocratique des instituions redeviennent effectifs ou que les citoyens, en formations organisées ou spontanées, exigent le retour à un peu plus de « tenue » et de « sens des responsabilités ».

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Pantouflage

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