Qui sait pourquoi l’esprit de compétition est à ce point vénéré ? Qui sait la tragique fascination qu’il suscite, alors que ses principes destructeurs ne cessent de nous enfoncer un peu plus chaque jour dans l’impasse sociale, économique et écologique ? …
Est-ce si beau une victoire personnelle au détriment de myriades de « perdants » ?
Sont-ce vraiment les « meilleurs » qui gagnent ? Cela reste à confirmer… Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne sont pas les meilleurs en modestie !
La compétition censée tirer tout le monde vers le haut, ne fait que graver l’échec et consacrer la ruine de la confiance en soi…
Finalement la « meilleure » manière existe par nature : c’est la saine émulation qui nait du respect mutuel, de la juste conscience de soi et ne comporte aucun des effets hyper-toxiques de la compétition à tout crin.
La compétition qui fait miroiter ses chimères est sortie de la matière noire de fichus esprits dominateurs et torturés, complètement incultes...
« Vivons chaque seconde en paix, avec nous-même, en compagnie des autres, auprès de la nature et de la planète… »[1]
La poignée de l’élite irascible va alors tomber dans l’indifférence générale de son édifice sur décor grotesque de tragédies…
Il s’agit pour cela d’engager un processus de pacification, de prise de soin et de respect de nous-même, par nous-même, dont la portée universelle entrainera des changements planétaires. Si nous entamons ce parcours intime, nous n’aurons plus aucun goût, ni même aucune tolérance, pour la compétition; et nous trouverons, par nous-même et avec les autres, le meilleur pour nous tous.
[1] La machine existentielle, C. Dreaman Wells, Editions Pertinax, 2021
Prendre pleinement part à la vie, Yves Robert, essai, éditions Maia, 2022 https://www.editions-maia.com/livre/prendre-pleinement-part-a-la-vie/