Les pesticides sont fait pour tuer... Donc ils tuent!
En même temps, le professeur honoraire du Muséum d'histoire naturelle, Pierre-Henri Gouyon, dans cette vidéo (https://youtu.be/6FQT7b2ExP4) précise clairement les choses :
Le "multifactoriel", c'est de l'enfumage a destination d'abord du grand publique (ingénierie sociale), puis des représentants publics (lobbying) et des experts eux-mêmes (on sème le doute) ... en passant bien sûr par les apiculteurs, eux-mêmes ...
Les vrais dindons de la farce !!!
La cause prépondérante du déclin pas seulement des populations d'abeilles, mais de toute la biodiversité (insectes, végétaux et microorganismes),ce sont les pesticides.
Et, la raison pourtant si évidente, c'est qu’ils sont faits pour ça !!!
Insecticides, herbicides, fongicides... Ils font très bien leur job... On ne peut pas dire le contraire !
Ne seraient-ils pas sélectifs ? Cette bonne blague...
Les humains trinquent aussi : agriculteurs (arroseurs arrosées), riverains (au premières loges) et tous les autres (c’est-à-dire nous tous), via les aliments qu'on mange, l'eau qu'on boit, l'air qu'on respire...)
Tout le Vivant trinque... Personne n'est épargné!
A partir d’observations précises, car nous prenons le temps de les faire, nous constatons que les dynamiques de fécondations et de développement des populations se détériorent d'années en années... Même quand la météo est très bonne et les ressources abondantes.
C'est le mécanisme de développement des colonies qui semble enrayé.
Nous avons enfin mis la main sur un article (une étude universitaire française) qui décrit parfaitement un phénomène que nous observons et qui s'est beaucoup accentué ces dernières années... Comme la consommation des fongicides de la famille HDMI qui en sont la cause :
Sans "toxicité aiguë», ce « remarquable » pesticide fait progressivement son terrible travail de sape des dynamiques des colonies.
L'aspect, qui nous avaient le plus interloqué, mon collègue et moi, c'est que bien que les colonies collectent quantité de pollens, le développement des populations n’est pas du tout en proportion...
Nous avons ainsi constaté que les reines exposées présentaient une diminution des niveaux d’expression génétique d’une protéine impliquée dans la formation des corps gras, explique Freddie-Jeanne Richard, enseignante chercheuse en écologie et comportement des invertébrés, Université de Poitiers.
Elle poursuit : Nous avons pu constater que les reines exposées au fongicide meurent significativement plus pendant et peu après la période des vols nuptiaux. La survie des reines exposées diminue par exemple de 48 % par rapport aux reines non exposées. Les analyses sur la descendance des reines ayant survécu au vol nuptial montrent également qu’elles s’accouplent avec 23 % de mâles en moins que les reines non exposées.
Agrandissement : Illustration 1
Pesticides, « mes Amours » …
Il est peut-être temps de vous tordre définitivement le cou ?!
Avant que tout le Vivant (et pas seulement nos chères colonies d’abeilles) y passe…
Yves Robert
www.culturenature71.com