Il est simple d’annoncer la fin du patriarcat, de la détention de l’autorité par les hommes. Et, par déduction, la fin de la concentration des pouvoirs.
Il est plus difficile d’en imaginer la conséquence inéluctable : la fin de tout centre de décision : politique, économique, culturel…
Il me semble que cela peut donner le vertige à nous toutes et tous qui avons intégré – à notre insu - la concentration des pouvoirs comme une loi « naturelle » et donc inéluctable.
Pourtant, force est de constater qu’en dehors des personnes totalement addicts à la centralisation du pouvoir (qui permet au passage de les décharger de leurs propres responsabilités et de leur conscience), un mouvement social et psychologique de fond est amorcé de manière irréversible : le détachement des institutions, des centres de pouvoirs (y compris économiques).
Mais, ce qui va se faire jour en lieu et place n’est que très partiellement amorcé, car tout juste imaginable : un réseau coopératif (allant du local au mondial), où l’intelligence décisionnelle est répartie ; et donc bien plus efficiente.
Nous faisant, au passage, grâce des convulsions monstrueuses et des crises astronomiquement destructrices qu’ont constitué jusqu’alors les guerres économiques, les guerres de religions et de territoires, dont un des derniers avatars que constitue la guerre en Ukraine, donne une envie irrépressible de vomir !
Il va donc s’agir, dans le nouveau système (celui que tout le monde imagine délesté du patriarcat, des religions et des dogmes économiques) de prendre des décisions en conscience, c’est-à-dire dans un état de relation effective avec notre environnement humain, naturel et spirituel.
Ainsi, d’individus à individus, de réseaux en réseaux, du local au global, dans un climat de réelle confiance (Nous savons que cela existe réellement dans les relations entre humains équilibrés psychologiquement), des décisions descentes, efficaces et durales seront prises, en dehors de toute politique politicienne, de toute dogme économique délirant (La croissance infinie dans un monde fini) et de toute mafia cultivant la violence, la soumission et la destruction délibérée ou masquée.
Aussi, au risque de me répéter, je rappelle que cela exclura toute vision d’ensemble, toute personnalité charismatique, tout gourou, toute parole d’évangile. Mais, cela n’exclura nullement des organisations de qualité, des sociétés très peuplées et sophistiquées.
Certains auraient peut-être aimer pouvoir voir dans mes propositions un retour à l’homme de Cro-Magnon, une régression civilisationnelle incommensurable… Tant pis pour eux !
Eh bien non : je tente de faire prendre conscience d'une évolution humaine sans précédent qui se dessine sous nos yeux… Et sans passer par le transhumanisme !
En mettant simplement en œuvre ce que nous possédons de meilleur en nous et en le partageant sans orgueil, sans besoin de donner des leçons aux autres.
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