- Refuser de se soumettre… Se tenir suffisamment à distance des personnes foncièrement nocives.
Dans la crise politique actuelle, celui qui en est le principal auteur, s’avère être, dans ses actes un être humain psychologiquement pas net, car il ne s’agit pas seulement de stratégie, même féroce, mais foncièrement de pathologie :
https://www.francesoir.fr/politique-france/adriano-segatori-macron-psycopathe
Quand on n’a pas seulement à faire avec une stratégie politique définie, même cynique. Mais qu’on est face aux expressions, imprévisibles et polymorphes d’une personnalité à tendances sociopathes, donc à comportements antisociales, il ne faut pas se tromper de sujet.
Et adapter son propre comportement au spécimen de personne auquel on en face, dans la négociation.
Une négociation, d’ailleurs, qui peut très bien n’en avoir que l'apparence en surface, et charrier en profondeur son lot de d’hypocrisie, de bassesses et de traitrises.
Et, dont l’issue pourrait s’avérer être extrêmement difficile à atteindre. Le parcours étant truffé de mines…
- Quand le conflit s’installe et prend le pas sur la négociation… En prendre acte et le faire savoir.
Toute une batterie de moyens sont mis en œuvre pour saper le moral de celles et ceux qui ont des revendications particulièrement légitimes. Saper les négociations en la première marche du dispositif. On peut citer d’autres aspects :
- Désinformer
- Mépriser les opinions opposées, aller même jusqu’à les criminaliser (Exemple les soulèvements de la Terre)
- Diriger les imaginaires vers les dystopies (+4 °C de réchauffement climatique)
…
Je suis hélas, bien loin d’avoir fait le tour de la question !
On n’est pas crédible sur des enjeux cruciaux (politiques, sociaux et écologiques) si on ne met pas en face des moyens pacifiques, il s’entend, mais d’un calibre suffisant. En termes d’intensité, de qualité stratégique, etc.
Les syndicalistes, les activistes pour le Climat et pour toutes les autres causes cruciales (Elles ne manquent, malheureusement pas !) le savent très bien.
« L’Europe et le monde doivent savoir que la situation en France va accentuer l’érosion de nos droits démocratiques partout ailleurs, en plaçant l’extrême-droite une nouvelle fois en position de force", s’exclame le 28 août, le collectif « Respectez ma voix »
La désobéissance civique pour faire entendre une revendication précise, qui n’a pas pu s’exprimer en amont dans les processus démocratiques confisqués par l’autoritarisme. Cette forme de désobéissance indispensable, digne et honorable, fait partie des Droits humains, reconnus au niveau international et auxquels la plupart des Pays ont souscrit, notamment le nôtre. Et donc auquel ils ont l’obligation légale de se soumettre. Les traités supra nationaux primant sur les lois et pratiques réglementaires nationales. On nous le rappelle à souhait, s’agissant de la primauté des lois européennes sur les lois nationales des pays membres...
Ma manière de « calibrer » mon action de lutte est de ne pas mâcher mes mots.
- Sans avancée dans l’immédiat, ne pas se démoraliser…. Et même continuer à agir en essayant les plâtres, tout en se protégeant mutuellement et intelligemment.
Ne pas céder au défaitisme. Car c’est dans la durée, sur la longueur que le conflit bascule en faveur des plus endurants.
Cela pourrait paraitre surhumain ?...
J’aurais tendance à penser que si c’était le cas, cela fait bien longtemps que l’être humain aurait disparu de la surface de notre si belle Planète. Toujours magnifique, malgré ses blessures et cicatrices profondes.
En fait, l’humanité est à son image : elle reste « belle » malgré ses blessures !
Chacun.e essayant de faire à sa mesure.
Personnellement, mon mode de lutte au long court est verbal…En plus de mes actions persévérantes sur le terrain de l’agroécologie.
D’aucun pourrait trouver ça dérisoire. Mais je ne lâche pas. J’ai déjà rédigé plus d’une centaine de billets, ici, dans cet espace de dialogue.
Je vais publier mon quatrième livre : https://www.simply-crowd.com/produit/chance/
Dans la durée -c’est-à-dire, pour les luttes idéologiques – au sens noble du terme -il fait parler en décennies, j’aurai contribué, un tant soit peu, à la transformation de notre société humaine.
Refuser de faire des choix couteux mais justes, de prendre des décisions courageuses, et se cramponner malgré tout aux rampes du pouvoir ; c’est la pire des situations politiques.
La pire des situations politiques - la lâcheté - qui conduit aisément à la politique du pire.