Le prochain président de la conférence internationale sur le climat -la fameuse COP28 – est un magnat du pétrole. C’est juste incroyable !
https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/281123/cop28-pour-le-climat-dubai-les-lobbyistes-ont-pris-le-pouvoir
Cependant, Bertrand Piccard, président de la Fondation Solar Impulse cherche à nuancer :En fait, la question se pose pour moi très différemment de celle d’un apparent conflit d’intérêts : quel langage parler aux producteurs des énergies fossiles qui empoisonnent notre humanité ? Depuis 50 ans, le langage écologique n’a pas porté les fruits escomptés.
Parce qu’en plus, il faudrait (continuer encore et encore à) s’adapter à ceux qui mentent, qui naviguent dans les conflits d’intérêts et impulsent l’accélération des dynamiques économiques qui vont dans le mur ?
Même si nous ne sommes pas à l’abri de bonnes surprises concernant leurs décisions.
Celles-ci seront très loin de faire le compte pour sortir de l’impasse dans laquelle d’ailleurs ils nous ont bien fourrés...
Le langage écologique porte, si pauvre soit-il de stratégie politique...
Mais le pouvoir dresse des murailles comme les petits roitelets le faisaient au Moyen-Age: https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/270323/l-ecologie-ses-martyrs-et-ses-fossoyeurs
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Sixième limite mondiale atteinte
Déjà cinq limites biophysiques de maintien de la vie sur Terre ont été dépassées. L’industrialisation – spécialement celle de l’agriculture -en porte la responsabilité.
Les décideurs, et leurs suiveurs et suiveuses (technocrates, experts…) s’en émeuvent le moins du monde. D’où provient une pareille insensibilité ? Une pareille inculture ?
La 6e limite atteinte tout récemment concerne le cycle de l’eau. C’est avec la changement climatique les parties émergées de l’iceberg, avec les épisodes météorologiques extrêmes et les pénuries croissantes en eau, y compris en France : rupture d’eau potable dans certaines communes en périodes de sécheresse, arrêt de centrales nucléaire ne pouvant plus être refroidies…
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Mettre à plat le modèle agro-industriel et agri-managerial
L’agro-industrie et l’agriculture (semi) industrielle ont une part mangeure dans le dépassement des 6 limites planétaires évoquées.
Particulièrement dans le dépassement des pollutions chimiques tolérables. A savoir :
- L’industrie agroalimentaire avec l’usage immodéré d’emballages jetables en plastique qui finissent pour beaucoup dans les milieux naturels où ils mettront mille ans pour être entièrement dégradés et assimilés.
- L’agriculture avec l’usage, tout autant immodéré, des pesticides qui représente la cause principale de l’accélération de la destruction de la biodiversité ces quarante dernières années.
Il y a deux secteurs consanguins à remettre entièrement à plat : celui de l’énergie et celui de l’alimentation. Les deux secteurs concernant tout le monde, dans leurs agissements de tous les jours.
Pourtant, c’est l’omerta dans les milieux politiques et les media…
Il faut des « soulèvements » pour en entendre parler publiquement.
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Résilience et coopération sociale
Dans la perceptive de traverser des turbulences qui sont manifestes et s’amplifieront à l’avenir, la société doit se montrer résiliente.
Pour cela la coopération est indispensable. Or tout est fait dans le sens opposé, celui de la destruction délibérée et massive des solidarités existantes (sécurité sociale, assurance chômage, retraites…) et émergentes (Gilets jaunes, Soulèvement de la terre…)
Pourquoi ?
Pour qu’il n’y ait pas d’issue ?
Pour garder le cap du busines sis usual, dont le MIT a déjà brossé l’issue fatale il y a cinquante ans…
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Messieurs un peu de décence
Bien sûr, pour être pertinent, il faudrait s’intéresser à des choses du vivant, comme le respect de soi et des autres. Ou encore comme le cycle de l’azote.
C’est dommage que vous trouviez ça « chiant » !
Pour commencer à avoir un début d’interaction sociale, il faut descendre de son carrosse et quitter son arrogance légendaire.
Il vous faut aussi réaliser que les femmes sont au moins aussi intelligentes que vous…
Bref, il y a du boulot, du « travail sur soi », que vous n’êtes pas encore prêts à entamer.
Puisque la paresse morale et intellectuelle vous est si chère, de grâce, faites-vous au moins discrets, le temps que des gens en pleine action et réflexion, à tous les niveaux notamment locaux, parviennent à reprendre, collectivement, les choses mains…