Vos lettres, vos dons, vos messages, vos propos, sont pour nous un très grand réconfort. Avant tout, merci !
Ce jeudi 20 mars à la 14e chambre du tribunal de Bobigny devant laquelle nous avons comparu, assistées de Maître Henri Braun avocat au Barreau de Paris, s’est tenue la première audience de fixation de la procédure. Le procès proprement dit a été fixé au 16 octobre prochain à 13h, avec citations de témoins, si toutefois les plaignants – représentés par leur avocat en l’absence de Jean-Marc Berlière –, versent la somme demandée (1 500 euros chacun) d’ici le 22 mai pour être autorisés à poursuivre l’affaire.
Nous voilà engagées, contre notre gré, dans un procès insensé par des auteurs d’un livre contesté par les meilleurs historiens. Coutumier du fait, Jean-Marc Berlière récidive dans un message publié sur X ce jeudi 20 mars. Le citer suffira à comprendre la méthode de nos accusateurs :
« Or, en novembre dernier, une spécialiste du féminisme au XIXe siècle a publié un texte sur le site d’un Comité de vigilance des usages de l’histoire, repris par Médiapart, nous accusant d’être animés par "la haine de l’autre, des étrangers, des juifs" (sic) sans bien évidemment donner le moindre commencement de preuve. »
Or Michèle Riot-Sarcey n’a jamais écrit cette phrase. Les susnommés profitent sans doute d’une atmosphère générale qui laisse croire que tout peut être énoncé, y compris des phrases falsifiées.
Nous aurons encore, nous le craignons, besoin de vous. MERCI.
Natacha Coquery et Michèle Riot-Sarcey