29.06.2012 „Für die Griechen ist Geld da – und wir müssen sparen!“
Titre original : "il y a de l'argent pour la Grèce, mais nous, nous devons nous serrer la ceinture"
Les crédits accordés à la Grèce ne rendront pas l’ Allemagne plus pauvre. Ce ne sont en effet pas les Grecs qui ont fait augmenté l'endettement de l'Allemagne de € 440 milliards depuis 2008, mais ce sont, en premier lieu, les banques allemandes.
Le " sauvetage » des banques allemandes a coûté 300 milliards de nouvelles dettes à la République Fédérale.
La deuxième raison du niveau élevé d’endettement en République fédérale allemande , ce sont les baisses massives d’impôts pour les entreprises et les grandes fortunes pendant la coalition rouge-verte (sociodémocrate + ecologiste) et la coalition rouge-noir (sociodémocrate + chrétien démocrate) au pouvoir en Allemagne . l'Institut de recherche IMK a calculé qu’ entre 2000 et 2010, le Ministre des finances a perdu ainsi 335 milliards d'euros.
Mais que signifie en fait le « nous » dans l’expression « nous devons faire des économies » ?
- Les entreprises allemandes et les riches ne sont pas concernés par ces économies.
- Ce sont les plus faibles qui supportent l’essentiel de la charge de ces "économies".
En effet, les caisses sociales seront , à elles seules, amputées de cinq milliards d’euros pour 2013 .
Traduction par ma pomme d'un article pris sur le site de la DGB, la fédération de 8 syndicats allemands, parce qu'il me semblait bien illustrer la pratique du bouc émissaire en Europe pour masquer le rôle de la finance folle et l'utilisation commune d' élement de langage par les politiques pour détourner des vraies questions . Je salue cette "'éducation populaire" à la mode allemande .
source : https://berlin-brandenburg.dgb.de/++co++3167ced8-b720-11e1-73c3-00188b4dc422
( 1er billet : je ne trouve pas l'endroit où mettre un résumé, soyez tolérant-e-s pour la forme )