Quand mon père, le peintre matieu, était morne, il dessinait comme Cézanne des pommes et des bouteilles. D’autres font des graphiques, en voici un, et il porte un message d’espoir.
Il montre que les homicides et les viols, et leurs tentatives, ont baissé en Russie à partir de 2005. La baisse est forte, elle continue, elle fait suite, finalement avec un peu de retard aux temps de troubles et aux déceptions que ce pays a connu à la fin du siècle dernier.
Et, même si on sait qu’il y a une sous-déclaration des viols, le parallélisme des deux évolutions prouve bien que c’est d’un recul global des formes les plus graves de violence qu’il s’agit. Et que c’est un fait de société.
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Évolution positive, bien sûr, et qui vient contrecarrer bien des discours agressifs et haineux. Qui autorise aussi à penser que le jeunesse russe, celle qui est entrée dans l’âge adulte en même que son pays changeait ainsi, saura construire, malgré un pouvoir hérité du passé, une Russie paisible et généreuse.