Les premières mesures de quarantaine ont été prises en Ukraine le 16 mars. Le gouvernement vient de décider de les prolonger jusqu’au 24 avril. Le ministère de l’intérieur ukrainien a alerté dès le 21 mars sur le risque d’une augmentation des violences domestiques liées au confinement. Il a publié (cf. ci-dessous) une brochure de recommandations à l’intention des personnes confinées.
C’est Kateryna Pavklichenko, vice-ministre de l’intérieur, qui s’est exprimée sur le sujet. Elle annoncé que les unités de police spécialisées continueront à intervenir - rien n’a changé sur ce point, selon elle - , et qu’elles seraient renforcées par d’autres unités de la police nationale.
Elle a fait part de son inquiétude, non seulement pour les familles dans lesquelles ont déjà été constatés des cas de violence, mais aussi pour celles où quelqu'un a temporairement perdu son emploi ou ses revenus, celles aux prises avec des difficultés financières ou de logement, et celles dans lesquelles vivent des personnes âgées ou handicapées, où la quarantaine peut être source de stress et de tensions.
Sa crainte est aussi que les signalements de cas de violence soient plus difficiles, et elle a appelé les victimes à utiliser tous les moyens possibles pour alerter sur leur situation.
Communiqué de presse du ministère (21 mars 2020)