Vous connaissez la situation politique actuelle :
Macron, niant sa double défaite (européennes et législatives) essaie de voler le résultat des élections, d'abord, après des dizaines de mois de stigmatisation et d'accusations infamantes à l'égard de la France Insoumise, et le soutien « à peine masqué » au RN, … et depuis le 7 juillet, en refusant de nommer la ministre proposée par le NFP, et éludant le résultat du vote, invalide ce résultat en renvoyant la décision à « l'après JO ».
Puis finalement, après les JO, en refusant tout bonnement de nommer la ministre légitimement désignée par le groupe le plus important, soi-disant par peur de « nomination de ministres LFI » à ce gouvernement.
Dernièrement Macron a « transmuté » la question politique en « critérium » de maintien de l'ordre républicain, se positionnant en garant de la bonne marche des institutions et en s'appuyant sur « tous les partis du centre au RN », en bref, tous les « partis hors NFP »(PhNFP).
Dans cette posture il instrumentalise l'ambiance délétère résultant de la propagande de destruction systématique de la France Insoumise, et organise un « plébiscite » de « tous les partis hors NFP », donc « hors population ».
Il espère ainsi créer un « contre feu » qui empêche le NFP d'agir légitimement. D'abord en faisant dire à tous les « partis hors NFP »(PhNFP) que « si des Insoumis entrent dans le gouvernement NFP ils le censureront » ! Puis...
… Après la question de Jean Luc Mélenchon demandant aux « partis macron-compatibles » s'il accepteraient de laisser un gouvernement dans lequel il n'y aurait pas de ministre insoumis, réaliser le programme pour lequel le NFP a été élu, la réponse quasi unanime de tous les (PhNFP) « partis hors du NFP » révèle que le VRAI PROBLÈME N'EST PAS Jean Luc Mélenchon, ni la France Insoumise, mais bien le programme politique et social du NFP.
C'est donc à un « tous unis contre le NFP » que nous assistons. Évidemment cette pression sur le PS ne sera vraisemblablement pas sans conséquence : les maillons faibles « macron-compatibles » essaient de faire basculer l'ensemble du PS vers cette « unité nationale » anti NFP.
Cette situation n'est pas sans rappeler l'origine de la guerre d'Espagne de 1936 par le putsch de Franco contre le gouvernement d'union populaire élu légitimement et légalement.
Pour l'instant nous n'avons pas encore les tanks dans les rues, mais le gouvernement ne se lasse pas d'acheter plus que le nécessaire pour mater les éventuelles manifestations d'insatisfaction.
Et continuer à nier la légitimité du NFP. Quelles alternatives nous reste-t-il ?
Daniel Coutant
RAPPEL : rassemblements & manifestations partout en France samedi 7 septembre !