TOUJOURS LE « EN MÊME TEMPS » DE M...
( Macron « vrai républicain » assumant les horreurs de la révolution ? ou « néo monarque » réduisant la révolution à la mort de Marie Antoinette ? )
Des commentaires relatifs à la cérémonie d'ouverture des JO ont mis l'accent sur l'aspect décadent de cette cérémonie : valorisation de la pédophilie, des mouvements LGBTQ, des trouples (couples à trois), etc... Certains, tout en critiquant la manipulation mentale de cette cérémonie, en ont profité pour réduire la révolution à « la terreur », en exagérant la soi-disant « bonhomie » de la royauté... Autre manipulation...
Parler de la révolution sous l'angle de l'horreur vécue par la famille royale, n'empêche pas de considérer les horreurs et les cruautés systémiques de la justice sous la monarchie.
PETIT RAPPEL : les nobles étaient décapités ( mort rapide), le petit peuple était pendu « jusqu'à ce que mort s'ensuive »,(lent et douloureux), « écartelés »(des chevaux disloquaient les membres du supplicié), roués (la victime était attachée sur une roue renversée à plat, et le bourreau écrasait ses membres avec une sorte de barre à mine), ou bien il avait la langue arrachée (quand le supplicié s'était rendu coupable de blasphème envers l'autorité (dieu ou le prince).
Dans un cas la volonté de faire souffrir dans l'autre une mort très rapide...
On ne peut ni « réduire la révolution française à la terreur » !...Ni parler de la monarchie comme « du bon vieux temps », avec des soupirs nostalgiques.
La monarchie était une société figée où « chacun restait à la place que Dieu lui avait attribué et les âmes des vertueux » seraient sauvées (où et quand ...?). D'un côté les « premiers de cordée » de l'autre les « gens de rien » . TOUT était bien organisé.
Or la révolution fit éclater cette belle organisation en remettant en cause : la supériorité d'une caste dominante sur une population « sans droits ». Elle « renversa la table » en clamant un principe (qui nous semble normal actuellement) : « Nous sommes tous égaux » ! ( « en droit » ajouterait la Fayette)... Ce fut un « TSUNAMI » social, idéologique et politique !... EXCUSEZ DU PEU !!!
Et même si ce concept n'est encore actuellement que théorique, voir le « deux poids deux mesures » entre les premiers de cordée et le peuple (gilets jaunes estropiés, écologistes emprisonnés pour défendre des droits fondamentaux, militants syndicaux en justice avec des amendes pharamineuses, le déni de démocratie actuel "post législatives"), et de l'autre des cadeaux à l'infini pris sur les budgets des services publics et de la santé ce fut et çà reste encore « UN BOULEVERSEMENT SOCIAL, POLITIQUE ET IDÉOLOGIQUE PROFOND »... Qu'il va falloir concrétiser finalement un jour !...
...Et puis la révolution a duré une dizaine d'années et selon les poussées des uns et des autres elle a vu s'affronter des tendances politiques qui ont fait du pire comme du meilleur, (mais « c'est dans le pire qu'elles furent les meilleures », ajouteraient les inconnus), les uns essayant d'améliorer la condition du peuple, les autres empêchant toute avancée sociale à l'image de ce que nous constatons depuis des décennies dans les politiques qui ont été menées.
C'est également oublier un peu vite que Robespierre a voulu la justice sociale pour le peuple régulant le prix du pain, et limitant le prix des denrées de première nécessité. Ce que les « profiteurs de guerre » ont évidemment combattu. Quant à la terreur, en nommant systématiquement Robespierre et Ses amis comme responsables, la bourgeoisie triomphante raconte sa vision et fait surtout oublier que ceux qui ont fait tomber Robespierre, Couthon et Saint Just, l'ont fait parce que ces derniers allaient les traduire en justice pour des exactions commises par eux .
Il est si commode d'attribuer à ses adversaires ses propres abjections quand on est, comme tous les vainqueurs, en situation de refaire l'histoire. C'est si pratique de traiter les gens qui se battent pour les opprimés de terroristes, d'antisémites sans aucun fondement de réalité !!! Tout est dans le « en même temps » !
Et pendant qu'on palabre sur les déviances sociétales,... On oublie que Macron nous vole notre victoire, continue à signer des décrets antisociaux, et qu'Israël continue le génocide à GAZA...
Daniel Coutant (l'INSOUMIS de Sarlat)