À propos du film « YALLAH GAZA »…vu au REX à Sarlat mardi 18 JUIN
...Dans lequel on voit une population très vivante malgré les attaques incessantes d'obus, de bombes, de mitraillages. Des jeunes adultes qui dansent avec enthousiasme leur danse le « Dabké » dans les ruines de leurs maisons. Des adolescents ayant perdu une jambe suite aux tirs israéliens avec balles « spéciales » qui font un trou énorme dans le genou obligeant à amputer les blessés ( enfants et adultes ). une horreur ? NON un acte quasi « banal » en Israël. Car les israéliens considèrent les palestiniens comme des animaux, Avec cet « état d'esprit » « ils ne se rendent pas coupable de « non-respect des droits humains », mais s'adonne seulement à du « tir aux pigeons »... sur « être humain » ?!.
On voit une population jeune qui est éduquée et prend la vie avec ardeur. On voit donc des jeunes adultes pratiquer toutes sortes de sport sur une jambe, en séances de « handy foot », ou de natation.
Le réalisateur dans une courte vidéo de présentation' raconte qu'il n'a aucune nouvelle de ces gens qu'il a connus, et qu'il craint évidemment de ne plus les revoir.
Des producteurs de légumes expliquent qu'ils sont menacés quotidiennement de se faire tuer par des soldats sur le mur ou dans les miradors de cette frontière, car leurs terres sont proches de la « frontière ». Leur choix est réduit à « vivre sans pouvoir travailler », ou « prendre le risque quotidien de mourir » pour espérer nourrir leur famille.
Sans compter les projections de produits toxiques (soi-disant phytosanitaires) que les israéliens déversent, par avion, sur leurs terres pour les affamer. (ou les empoisonner ?)
Les pêcheurs ne sont pas mieux lotis : la frontière israélienne concernant leur zone de pêche est très limitée et sans arrêt surveillée par des bateaux qui tirent sur eux s'ils s'approchent trop près de cette limite très restreinte, qui ne leur permet que de pêcher des petits poissons. Pêche trop insuffisante pour leur permettre de vivre correctement.
Au niveau de l'eau les israéliens pratiquent le pompage des nappes phréatiques pour eux, ce qui produit un appel d'eau de la mer et donc les palestiniens se retrouvent sans eau potable pour vivre.
Cela rappelle, en beaucoup plus grave, les entreprises agricoles qui pompent les nappes phréatiques en France pour les méga-bassines spoliant ainsi ceux qui ne sont pas de leur groupe, et réduisant l'eau potable pour la population. En France on n'en est pas (encore) là, mais la pratique y ressemble.
L'esprit de la colonisation est mondialiste et multiforme : On colonise à l'extérieur les autochtones d'un pays, et on fait venir des étrangers qu'on utilisent comme des sous-prolétaires. Et si les dominants, en éprouvent le besoin : ils agissent en colonisateurs dans leur propre pays contre leur propre population. En France ces groupes puissants que sont les syndicats agricoles dominants, sont accompagnés des gouvernants pour pratiquer leurs méfaits. On a vu dans la guerre menée aux écologistes, à Sainte Soline, comment ces mafias protègent leurs intérêts contre la justice sociale.
Dans ces conditions comment ne pas comprendre que la jeunesse (et pas que...) ne supportent pas cette (sur)vie impossible. Je vous laisse imaginer depuis le 7 octobre où (et dans quel état) en sont ces palestiniens ?
Pour rappel la France n'a été occupée que pendant cinq ans et on a pu mesurer le traumatisme. Alors pouvez-vous imaginer soixante-seize ans d'occupation ??? Et on traite ces résistants de « TERRORISTES » ?. Comme Vichy et les nazis en 1940 !
Nous assistons à un nouveau immense mensonge occidental, équivalent à celui de Ben Gourion qui disait que les arabes étaient partis d'eux-mêmes, en 1948.
Un de ses ministres évoque une autre vision de cette catastrophe que les arabes et Palestiniens appellent « nakba ».Nakba 1948 : Zilsing, ministre de Ben Gourion : "On s'est comporté comme des nazis et tout mon être a été secoué" : https://www.atelierdesauteurs.com/text/1581867415/palestine-israel---quelques-chroniques-d-une-guerre-sans-fin/chapter/695494
Daniel Coutant