http://www.gisti.org/spip.php?article6110

Agrandissement : Illustration 1

Un extrait de ma contribution : Privés d'école, pp 28-31
téléchargeable ici
L'acharnement contre la population pauvre, réputée non française, s’accommode de la barbarie. L’expulsion des populations survenue durant le premier semestre de l’année 2016 eut pour effet de purger les classes des communes concernées. Aussi est-il possible d’observer les déplacements dans les variations des effectifs scolaires. La commune de Chirongui, où furent systématisées les brutalités, perdit 55 écoliers. Sur un total de 763 élèves à la rentrée 2015, elle n’en compta plus que 708 à la rentrée suivante (-7,2%). Les familles se replièrent alors sur les communes urbaines du Nord de l’île dont les effectifs scolaires passèrent à Mamoudzou de 14218 à 14788 d’une rentrée à l’autre (+4%), alors que l’ensemble de la population scolaire du département n’avait que faiblement augmenté dans la période, passant de 52464 à 52567 élèves dans le premier degré (+0,19%)[1].
Les obstacles administratifs à la scolarisation
Le droit à la scolarisation est ainsi devenu un enjeu de lutte des municipalités entre elles pour prévenir non pas seulement l’installation sur leur territoire de nouveaux étrangers venus des Comores, mais surtout celle des habitants fuyant les communes hostiles.
La suite à lire dans la revue Plein Droit
Au sujet de la couverture, une photographie qui a illustré mon billet : Séisme de magnitude 6 à Mayotte.