daniel gros
Retraité. Ancien Cpe du Lycée de Mamoudzou. Référent de la Ligue des droits de l'homme à Mayotte.
Mamoudzou - Mayotte
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Doctorat de sociologie.
Membre du Gisti.
Membre du comité de rédaction de la revue Plein droit.
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Mayotte, c'est loin. J'y habite.
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À Mayotte, des réfugiés condamnés à l’errance
A la rue, campement de Massomoni, février 2023. © daniel gros En votant la loi Refondation Mayotte, les parlementaires ont bafoué les droits humains fondamentaux des habitants du département d’outre-mer. Cela dit, les autorités sur place n’ont jamais attendu d’autorisation pour multiplier les arrêtés qui vouent à l’errance les réfugiés africains et criminalisent tout repos et tout abri. Retour sur trois années de harcèlement contre les demandeurs d’asile. -
Loi Refondation Mayotte et violence politique #2
visite officielle Mavadzani, 8/12/2023 © daniel gros La loi Refondation Mayotte criminalise l’ensemble des actes de la vie des populations autochtones habitant sur l’ile. L’accès aux ressources, l’entraide, les circulations, les relations, tout est mis sous contrôle dans un fantasme de confinement utopien et de surveillance panoptique qui n’épargnent aucun aspect de la vie quotidienne jusqu’à l’intime. Second volet. -
Loi Refondation Mayotte et violence politique
Rivière de Majimbini, à Mtsapere, Mamoudzou. Le 30/12/2024 © daniel gros Grâce à la Loi Refondation Mayotte, l'État français s'est donné les moyens juridiques de poursuivre sa politique contre les populations pauvres. Parviendra-t-il ainsi à déplacer les indésirables vers les Comores ? Au risque de désespérer les anciennes colonies qui ne voient pas de fin à leur malheur. La fabrique de lois vouées à priver de droits peut-elle fonder un monde humain habitable ? -
Mayotte. Île des exceptions et des chimères
Mangatele, Kaweni, janvier 2025 © daniel gros Malgré la crise humanitaire qui a succédé à l'épisode cyclonique du 14 décembre, le gouvernement ressort les vieilles recettes : dérogations à la loi qui dégradent les relations sociales et appauvrissent la population, stigmatisation des étrangers et des pauvres. L'Assemblée nationale vient d'adopter en première lecture la loi urgence Mayotte qui éloignera toujours plus Mayotte de la France. -
Après Chido, le grand escamotage
Remontage à Kaweni, le 29 décembre 2024 © daniel gros Les autorités se succèdent au chevet de Mayotte. Pour interdire à une population traumatisée et abandonnée de reconstruire les bidonvilles, plus précisément les quartiers de cases en tôle, pourtant seul mode d’habitat rapidement remontable. Sans souci des habitants abandonnés, déshumanisés, invisibilisés dans un grand escamotage de la présence étrangère, des traces de pauvreté, du vivant humain.