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"Entre 500.000 et 3 millions de votants. Mais plus proche de 3 millions".
Voilà ce que diront Cambadélis et Thomas Clay (haute autorité de supervision du vote) à la clôture des bureaux dimanche prochain.
Sachant qu' au premier tour, ils ont probablement magouillé pour rajouter 350.000 votes, et que même avec cela les chiffres frisent le ridicule, on peut s'attendre à un gros tripatouillage au deuxième tour.
Et là il se pourrait bien que cet apport de voix miraculeux ne soit pas réparti aussi proportionnellement qu'il l'a été au premier tour. Hamon a du souci à se faire, rappelons nous la bizarre élection de la première secrétaire PS en 2008 qui a écarté Royal pour installer Aubry.
Car aujourd'hui à la tête du PS il n'y a que des représentants de la branche "à droite toute, vive la concurrence libre et non faussée", celle de Valls and Co. Tous ceux qui défendaient une voie de gauche sociale, solidaire et écologique ont été viré des instances dirigeantes. Ces instances ont même empêché Filoche, PS depuis longtemps pourtant, d'obtenir ses signatures, trop anti MEDEF. Ils appellent cela : le PS qui veut être en capacité de gouverner, en opposition à celui de gauche qui serait constitué de doux rêveurs. Mais en votant à 36.4% pour Hamon et à 17.5% pour Montebourg, c'est bien le camp du social et anti libéralisme outrancier qui a été choisi par les électeurs PS.
Voilà qui ne fait que conforter le risque très important d'une manipulation savante des urnes du dimanche 29 janvier pour que le camp des raisonnables, celui des PS inféodés au capital depuis Mitterrand, bien aidé par la presse télévisuelle et radiophonique inféodée elle aussi, puisse faire croire que la résignation est la valeur principale de la gauche.