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Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. Etienne de la Boétie

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Billet de blog 28 juin 2025

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UFAL : article du 12 juin 2025 alertes sur le financement de la Sécu

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UFAL : article du 12 juin 2026

Alertes sur le financement de la Sécu : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage

Extraits :

Avec 40 milliards d’euros d’économies demandées à la Sécurité sociale, le Gouvernement s’apprête à réaliser l’une des plus grandes saignées historiques dans les dépenses sociales. Mais surtout, le Président a engagé les partenaires sociaux à envisager une révision majeure des modalités de financement de la Sécurité et il souhaiterait réveiller le serpent de mer de la TVA sociale. Partant du principe que la Sécurité sociale est trop dépendante des revenus du travail, il s’agirait d’augmenter la TVA sur les biens de consommation pour alléger une fois encore les cotisations sociales patronales et redonner de la compétitivité aux entreprises. Ô surprise, le MEDEF a d’emblée exprimé son vif intérêt pour la mesure.

…/…

S’il est vrai que la Sécurité sociale sera déficitaire en 2025, il convient très largement de relativiser ce déficit. D’une part les 15 milliards d’euros de déficits sont à rapporter aux 640 milliards d’euros de dépenses annuelles des régimes de base soit 2,4 % des sommes en jeu ou l’équivalent de 8 jours de fonctionnement courant de la Sécurité sociale. Par ailleurs, les déficits de la Sécurité ont été divisés par trois depuis 2021. La cause de ce déficit ne tient nullement à la fraude sociale ou à un dérapage incontrôlé des dépenses. Elle tient, du côté des dépenses, d’une part aux mesures vitales du Ségur de la santé de revalorisation de la rémunération des soignants de notre pays dont la crise sanitaire a démontré la situation indigne et d’autre part, à la revalorisation des prestations dans un contexte d’inflation. Mais c’est surtout du côté des recettes que la situation de la Sécurité sociale a été profondément aggravée. L’atonie de la progression des salaires s’est traduite par un faible dynamisme des entrées de cotisations et contributions sociales d’autant que les progressions de salaire au voisinage du SMIC ne génèrent quasiment plus d’entrées de recettes complémentaires du fait d’exonérations quasi-intégrales de cotisations patronales à ce niveau de rémunération. S’ajoutent à cela que 2,6 milliards d’euros d’exonérations (en particulier sur les heures supplémentaires) ne donnent lieu à aucune compensation de la part de l’État depuis que le Président Macron a décidé de mettre fin à la règle de compensation intégrale en vigueur depuis 1994.

Lire la totalité de l’article sur l’Union des FAmilles Laïques:

Alertes sur le financement de la Sécu : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage

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