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Une méga-mine d’or industrielle en Guyane pour 2018 : 1.250.000 m². Le pouvoir a délivré des permis. Les ONG refusent. Le consortium russo-canadien Nordgold/Columbus Gold avancera tant qu’aucune résistance ne s’opposera.
Longue de 2,5 kilomètres, Montagne d’or sera large de 500 à 800 mètres et devrait s’enfoncer jusqu’à 400 mètres de profondeur (la tour Eiffel, pour rappel, en fait 300 de haut). La surface de déforestation induite, toutes installations confondues, tournerait autour de 10 km². « Ce n’est pas là le problème », arrête d’emblée Harry Hodebourg, président de l’association Maïouri Nature Guyanne et porte-parole du collectif Or de question. « À l’échelle de la forêt amazonienne guyanaise, ce périmètre n’est rien. » Le problème, c’est le reste et tout le reste. La liste des griefs recensés par les organisations est longue comme un jour sans pain, interrogeant jusqu’à la vocation française d’intensifier la chasse à l’or.
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Le gouvernement l’a affichée officiellement en août 2015. C’est Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui adoubera alors le projet, nourri par un consortium transnational formé d’une compagnie canadienne, la Colombus Gold (CoGo), et d’une major russe, la Nordgold, déjà exploitante de 9 mines à travers le monde.
Sources:
http://heuredupeuple.fr/or-de-question/
http://www.humanite.fr/exploitation-aurifere-montagne-dor-la-perspective-qui-mine-la-guyane-633398