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Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. Etienne de la Boétie

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Billet de blog 30 mai 2016

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Hollande le malchanceux soude les travailleurs sans le vouloir.

Tant de citoyens français et européens ne veulent plus de l'Union Européenne, qui en est responsable ? Qu'ont fait Hollande, Merkel, et les autres gouvernements de cette Europe ? Pourquoi l'ont-ils rendue si détestable ?

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Encore une fois Hollande le malchanceux, partout où il commémore il pleut, a déclaré hier à Verdun,  en tentant de nous enfumer :

"Aimons notre patrie, mais protégeons notre maison commune, l'Europe, sans laquelle nous serions exposés aux tempêtes de l'HistoireNous savons parfaitement que le temps qu'il faudrait pour la détruire serait infiniment plus court, plus bref, que celui, long, qu'il a fallu pour la bâtir."

Illustration 1
Hollande le mouillé.

Mais si tant de citoyens français et européens ne veulent plus de l'Europe, qui en est responsable ? Qu'ont fait Hollande, Merkel, et les autres gouvernements de cette Europe ? Pourquoi l'ont-ils rendue si détestable ?

Qui a transformé une Europe pacifique créée après trois guerres, en une Europe guerrière avec ces voisins, sanctions et interventionnisme militaire, et aussi une Europe qui fait la guerre à sa propre population, celle qui n'a que son travail pour vivre, lui imposant une concurrence au moins disant sur leurs conditions de travail et leurs rémunérations. Seule une petite partie des habitants de l'Union Européenne a tiré son épingle du jeu, c'est celle du capital, de la finance, adepte des paradis fiscaux et des impôts non payés.

Hollande peut toujours causer, il fait partie de ceux qui ont dévoyé les idéaux de la création de l'Europe, si l'on admet qu'ils ont jamais existé. Il est plutôt probable que dès le début, les partisans de l'Union Européenne étaient déjà de la même espèce que ceux qui la gouvernent aujourd'hui. C'est à dire des capitalistes carnassiers ne pensant qu'à augmenter toujours plus leurs richesses déjà incommensurables, ne laissant que quelques miettes aux travailleurs. Les même qui se sont engraissés pendant les guerres mondiales. Les mêmes que ceux qui signent des traités criminels et qui maintenant veulent imposer la destruction du code du travail et des résultats de soixante dix ans de luttes sociales. Oui il y a des classes, et la guerre que celle des rentiers fait à celle des travailleurs n'a jamais cessé.

Voici ce qu'écrit le 26 mai sur Arrêt sur Info, un professeur de philosophie bien né, Bruno Guigue ICI

Sa conclusion :

"Quoiqu’il advienne de la crise sociale actuelle, on peut dire qu’elle a déjà manifesté une vertu pédagogique des plus précieuses. Car elle révèle, s’il en était besoin, que l’agitation qui se donne en spectacle à la surface du marécage politicien est l’expression voilée d’une réalité plus profonde ; que le véritable clivage social ne passe pas entre la droite et la gauche, mais entre ceux qui vivent de leur travail et ceux qui se contentent d’en toucher les dividendes. Dans cette division fondamentale de la société, la dignité du peuple français est d’un seul côté. A la Libération, le général de Gaulle nomma des communistes aux postes-clé. Parmi eux, Ambroise Croizat, modeste ouvrier français, créa la Sécurité sociale. En 2016, la dignité du peuple français a un nom : c’est Philippe Martinez." Bruno Guigue | 26 mai 2016

Illustration 2

On peut dire aussi qu'Hollande, Valls, Macron, El Khomri, le MEDEF et la CFDT rendent un grand service à la classe ouvrière. En imposant cette loi anti syndicale et anti sociale ils ont provoqué les salariés, ne leur laissant plus comme choix que la grève. De très nombreux travailleurs ne faisaient plus grève et même nombre d'entre eux ne l'avaient jamais faite. Cet apprentissage de la lutte collective, soutenue à 70% par la population, pourra peut être permettre à la classe des travailleurs de découvrir leur réelle puissance face à un capitalisme débridé et criminel qu'on nous vend comme inévitable.

Source http://arretsurinfo.ch/de-quoi-philippe-martinez-est-il-le-nom/

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