« Avec l’aide de vidéos, nous avons pu contredire les mensonges de policiers (...) Sur ces images, mon père est victime de violences policières. Le droit de diffusion nous a permis de révéler au grand jour la vérité. C’est pour cela que ces images, ces appels à témoins, ces vidéos sont notre seul moyen de défense. Ce sont la voix de nos défunts. Ne la réduisons pas au silence et n’étouffons pas encore la vérité »
Le 17 novembre 2020, l’Assemblée nationale doit étudier la proposition de loi dite de « Sécurité globale » #PPLSecuriteGlobale. Elle réprime de 45.000 € d’amende et un an de prison le fait « de diffuser, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police. »
Une atteinte inédite au droit d’informer.
Une loi liberticide comme jamais.
La mise au pas du contrôle citoyen des pratiques policières.
Non à la loi « Sécurité globale »