Car au-delà des exactions qui conduisent aujourd’hui Lafarge devant les juges, les signataires de cette tribune tiennent à rappeler que la destruction des écosystèmes, l’exploitation des travailleurs et les solutions controversées de transition écologique que promeuvent ces acteurs, sont des ravages ordinaires qui, eux, restent impunis.
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Professionnel·les du bâtiment, organisons-nous contre ces pratiques mortifères et construisons une solidarité de secteur !
Le 4 novembre dernier a démarré au tribunal de Paris le procès de Lafarge et de huit personnes [1]. Ils sont notamment accusés de financement à hauteur de 5 millions d’euros [2] de plusieurs groupes terroristes, dont l’État Islamique et de mise en danger de la vie d'autrui pour avoir maintenu l’activité de leur cimenterie en Syrie entre 2012 et 2014. En parallèle, une autre procédure judiciaire est en cours d'instruction où Lafarge en tant que « personne morale » est accusée de complicité de crimes contre l'humanité, une première mondiale.
Nous, professionnels du bâtiment, artisans, ouvriers, architectes, enseignants, étudiants, avons décidé de nous saisir de cette fenêtre médiatique pour rappeler que, derrière les accusations graves portées à l'encontre de Lafarge et de ces huit hommes, l’entreprise, comme les autres majors du BTP sont, et ont toujours été, des acteurs du désastre écologique et social. Un désastre qui ne se déroule pas seulement en Syrie au début des années 2010, mais bien partout et depuis longtemps.
L’affaire syrienne a en effet prouvé, une fois de plus, que les multinationales de cette industrie exploitent les travailleurs au prix de leurs vies [3]. Si un rapport de « Greenpeace Suisse » de 2020 [4] estime avoir pris en faute Lafarge-Holcim sur 122 cas de pollution ou de violation des droits humains, dans 34 pays comme le Brésil ou le Cameroun, cette dernière est loin d’être la seule. Vinci Constructions Grand Projets a été mis en examen en mai 2025 pour réduction en servitude, travail forcé, conditions de travail et d’hébergement incompatibles avec la dignité humaine et obtention de services en échange d’une rétribution manifestement sans rapport avec l’importance du travail accompli sur ses chantiers au Qatar. En France, les derniers gros chantiers des JOP de Paris, dont celui de l’Accor Arena mené par Bouygues Construction, qui ont exploité un grand nombre de travailleurs sans papiers dans des conditions illégales, en sont une énième preuve [5]. Non contents, d’effacer la dignité des hommes et des femmes qui travaillent sur ces chantiers [6], ceux qui profitent des bénéfices importants générés par la commercialisation du béton de ciment éradiquent aussi la richesse de leurs savoir-faire et minimisent les impacts sanitaires [7] de leurs activités sur ces derniers et sur les riverains des infrastructures du ciment et du béton. Si des collectifs de travailleurs sans-papiers se battent pour obtenir leur régularisation et des conditions de travail dignes, des syndicats défendent les travailleurs précaires et des collectifs de riverains dénoncent ces infrastructures, ils sont malheureusement encore trop peu soutenus.
En parallèle, alors que les liens entre cette entreprise et l’État français, via ses services de renseignement, semblent troubles [8], ce dernier utilise ironiquement depuis plusieurs années les moyens de l'antiterrorisme pour réprimer des personnes dans le cadre de mobilisations dénonçant les ravages environnementaux et sanitaires des sites industriels et extractivistes du béton [9]. Et, pendant ce temps les majors du BTP, elles, manient parfaitement l’art de se camoufler, de disparaître et de se diviser par des centaines de filiales et sous-filiales afin de contrôler toute la chaîne de la construction et passer à travers les mailles du filet du droit.
Assistées de tout un arsenal d’avocats, conseillers RSE [10] et ingénieurs « environnement », ces multinationales maîtrisent parfaitement un vocabulaire verdissant qui nous fait croire que le béton pourrait devenir « écologique ». La réalité est que, malgré les promesses de solutions « bas-carbone » révolutionnaires, les émissions d’une partie des sites industriels stagnent depuis 2005 [11]. Leurs recettes, qui reposent ou bien sur l’économie du déchet ou bien toujours sur l’extractivisme [12], semblent ne pas remettre en question l’impératif de croissance dont le seul but est le profit. Alors que les études et alertes sur l’impact de l’extraction de sable ou de l’activité des cimenteries remontent aux années 1970, ce sont nos impôts ainsi que des fonds publics européens qui vont aider les bétonneurs à se décarboner [13]. Plus de 50 milliards d’euros du plan France 2030 ont été versés aux cinquante plus gros pollueurs français dont vingt sont des cimenteries.
Ne serait-il pas temps que les responsables payent pour les dégâts qu’ils ont causés ? Que nous, professionnels du BTP, nous posions les bonnes questions et nous positionnions ? À qui profite le béton que l’on coule et quel projet de société sert-il ? Refusons d’être les partenaires et les complices de ces multinationales en construisant des solidarités de secteur qui prennent en compte nos différentes capacités d’action. Luttons pour des droits et des conditions de travail décentes et dignes pour les travailleurs du BTP. Exigeons la réévaluation des modalités de calcul de l’impact environnemental des produits qualifiés de « bas carbone » et la taxation des producteurs de béton afin d’aligner leurs prix sur celui d’autres matériaux. Valorisons le bâti déjà existant. Engageons nous aux côtés de ceux qui luttent sur le terrain contre les grands projets inutiles et imposés. Unissons nous pour défaire l’emprise de ces multinationales sur le monde du bâtiment et faire vivre de réelles alternatives. Ensemble, bâtissons un monde sans eux !
Tribune collective aussi publié sur le site de la revue topophile.net/
Pour la signer c'est ici
Notes
[2] https://www.mediapart.fr/journal/france/031125/affaire-lafarge-le-proces...
[3] Longtemps au cœur des investigations, la mise en danger délibérée de la vie d’autrui a néanmoins dû être abandonnée après une décision, début 2024, de la Cour de cassation, qui a estimé, pour des raisons juridiques, que le délit n’était pas applicable, faute de fondement textuel clair dans le cas de Lafarge et de ses employés syriens. Source : https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000048990868
[4] Rapport disponible en ligne : https://www.greenpeace.ch/fr/communique-de-presse/60085/lafargeholcim-pollution-maladies/
[5] Communiqué du collectif des Gilets Noirs du 16 octobre 2025 sur Instagram : https://www.instagram.com/p/DP3RjCPCOpG/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA== .
Deschamps, L. et al. (2024). « Pas de papiers, pas de JO » La régularisation ou la grève ! Z : Revue itinérante d’enquête et de critique sociale, 16(1), 90-94. En ligne : https://ladernierelettre.fr/wp-content/uploads/2025/11/deschamps-2024-pas-de-papiers-pas-de-jo.pdf
Pour une analyse en profondeur des situations de classisme et racisme systémique sur les chantiers de construction, voir : Jounin, Nicolas. « Humiliations ordinaires et contestations silencieuses : La situation des travailleurs précaires des chantiers ». Sociétés contemporaines, 2008/2 n° 70, 2008. p.25-43.(en ligne) et Jounin, Nicolas. Chantier interdit au public : Enquête parmi les travailleurs du bâtiment. Paris, La Découverte, 2009.
[6] Source : https://entreprise.mma.fr/connexionpro/btp.html
[7] Voir par exemple : https://www.telerama.fr/television/cash-investigation-travail-de-malade-...
[8] https://www.actu-juridique.fr/droit-penal/terrorisme/le-proces-de-lafarg...
[9] Voir entre autres : https://www.liberation.fr/societe/police-justice/une-strategie-deliberee-la-repression-des-militants-du-climat-en-france-denoncee-par-amnesty-international-20250703_NJ33G2CGFVCL5HH5CQUCI4NGTE/ ; https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/sainte-soline-pourquoi-les-images-revelees-par-liberation-ont-fait-reagir-jusquau-sommet-de-letat-20251105_BUZR3SR4ZFH3XAFTX4RKKBCESU/ ; https://reporterre.net/Dans-les-sous-sols-de-l-antiterrorisme-l-enfer-de-militants-ecologistes
[10] RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises
[11] Rapport Réseau Action Climat, Les 50 sites industriels les plus émetteurs de CO2, Juin 2023, p.19
A titre d’exemple, une des « solutions " utilisée pour décarboner le ciment est la substitution de l’usage de combustibles fossiles comme le charbon pour la fabrication du ciment par la combustion de déchets (dits "combustibles solides de subsitution") comme les pneus usagés, des solvants, des boues d'épuration...). Or leur combustion est non seulement aussi émetttice de GES mais d'autres substances toxiques. Pour pallier à cela les industriels sont censées s'équiper de filtres spécifiques mais d'anciens ingénieurs de Lafarge-Holcim ont déjà dénoncé des manquements à l'usage des filtres : https://www.heidi.news/explorations/beton-la-fin-d-une-ere/six-majors-du.... Le même principe est appliqué par la substitution du clinker, composant majeur du ciment, par des déchets issus de l’industrie lourde, comme les laitiers de hauts fourneaux. S'il s'agit a priori d'une action "vertueuse" (le recyclage de ces matières), dans les faits, l’impact environnemental de ces co-produits de l’industrie lourde est sujet à controverses. Voir par exemple : https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/le-beton-bas-carbone-est-il-vraiment-ecologique-ecebaf86-b729-11eb-b73a-358c628dc742.Par ailleurs, en fin de vie, l’enfouissement des déchets inertes du BTP dans des sites naturels comme les carrières permet aux entreprises de communiquer sur les potentiels de valorisation du béton alors que ces pratiques et leurs conséquences sur les milieux (sols et eaux souterraines notammenet) sont largement décriées dans des travaux commandités par le ministère de la Transition écologique lui-même : https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/18_remblaiement_carriere.pdf
[13] "Le premier bénéficiaire du fonds pour l'innovation de l'UE - INNOVFUND est le secteur du ciment - a hauteur de 810 millions d'euros entre 2021 et 2022". Source : Cyprien Boganda, « Décarbonation : un nouveau cadeau de 10 milliards d’euros pour les super pollueurs ? », L’Humanité, 24 juillet 2023.
Premiers signataires (au 10/12/2025)
Les Bâtisseur.euse.s des terres, Réseau de constructeur-ices/architectes/urbanistes en lutte | Mouvement de la Frugalité Heureuse et Créative | Benoit Rougelot, intensificateur du nouveau BTP (bois terre paille) | Alia Bengaga, architecte | Bureau d'étude TRIBU, bureau d'études pour la conception écoresponsable | Léa Hobson, Architecte & scénographe, maçonne bâti ancien, autrice et militante | Paul Chantereau, Architecte | Sabine Guth, Arcueil, Professeure à l'école d'architecture de Strasbourg | Cécile Marzorati Jiménez, Architecte et doctorante en géographie, Université Paris-Nanterre | Damien Najean, Maçon, Puy de dome | Nina Salachas, Architecte, Centre des Innovations Sociales de Clermont- Auvergne | Michel Frémont , président coopérative Frémont | Hervé Pighiera, maçon traditionnel | Jean-Paul Blugeon, retraité | Julia Durand, Architecte gérante, JD Architecture | Xavier Bucchianeri, Ingénieur-Architecte, Doctorant et enseignant à l’ENSACF | Marie Fakhri, Architecte | Mathias Rollot, Maître de conférences HDR en architecture | Martin Paquot, architecte, doctorant, rhapsode de la revue Topophile | Xavier Wrona, Architecte, Maître de conférence Ensase, PhD | Comité nîmois de soutien aux Soulèvements de la Terre | Ilona Morel, Architecte, doctorante et éducatrice à l'ENSACF | Erwan Le Creurer, menuisier | Arnaud Couture, Urbaniste, étudiant, Université Paris Nanterre | Bushra Makhlouf, Architecte urbaniste | Stanis Michiels, Architecte HMONP | Benoît de Cornulier, Twiza, Approche Paille, Co président asso Ça Marche Parthenay 79 | Félicie Bontemps, Architecte urbaniste | Geneviève Dourmap, Éducatrice à la retraite | Alain Jean, Étudiant à l'École Nationale Superieure d'Architecture de Saint-Etienne | Samuel Dugelay, maçon formateur | Marianna Kontos, architecte, doctorante à l'Université Paris Nanterre | Julie Klein, architecte ingénieure | Erwan Gérard, architecte | Colette Zdan, architecte | Alexandre Cheikh, architecte | Andrea Layton, maître d'oeuvre | Les Naturalistes Des Terres | Clara Simay, architecte, scop Grand8 | Philippe Simay, Maître de conférences en philosophie à l'ENSA de Paris-Belleville | Emeline Curien, Maitresse de conférence-chercheuse à l'ENSA de Nancy | Nicolas Emin, diplômé d'état en architecture | Fabienne Louyot, architecte, Laps Architecture, Maîtresse de conférence ENSAP Bordeaux | Véronique Joffre, architecte, enseignante, MCF ENSA Toulouse | Stéphane Herpin, Architecte et enseignant | Federico Diodato, architecte, maître de conférences, ENSA Nancy | Vincent Laureau, Todo Architecture - ENSAPBX - GRECCAU / MCF TPCAU - Architecte | Thierry Paquot, philosophe | PIerre-Yves Brunaud, Photographe artiste auteur | Olivia Lockhart, Chargée de recherche / projet amàReno / ENSAL | Marion Bochirol, Architecte d'intérieur CFAI | Viviana Comito, MCF ENSA Paris LA Villette | Aurélien Gabriel Cohen, géographe et philosophe | Alain Bornarel, Frugalité heureuse et créative | Flaminia Paddeu, géographe, USPN | Eric Albisser, Architecte - MCF TPCAU ENSAS | Genevieve Azam, économiste | Marc Serieis, Albert & co, gérant, ICEB, ancien président | Marie Menant, architecte, enseignante, doctorante | Jérôme Gleizes, Président de l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris | Youlie Yamamoto, Porte-parole d'Attac France | Michael Ghyoot, Chercheur chez Rotor | Fanny Lopez, Historienne de l’architecture et des techniques, ENSA Paris Malaquais | Guillaume Nicolas, Architecte, maître de conférences à l'Ensa Normandie | Perrine Philippe Mortier, Architecte | Bérénice Gaussuin, Architecte - maîtresse de conférences ENSA PM | Perrine Poupin, Sociologue, chargée de recherche au CNRS, laboratoire AAU, ENSA de Grenoble | Armelle Choplin, Géographe, Université de Genève | bureaubrouette, Collective de construction | Coline Bannelier, Architecte formatrice chez amàco | Nikolas Fouré, artiste - MCF APV Ensa Normandie | Héloïse MARIE, TRIBU | Joseph Maussion, Maître de conférence associé à l'ENSA Paris-Belleville et doctorant à Paris 1 | Catherine Aventin, maîtresse de conférence en architecture | Sandra Fiori, professeure à l'école nationale supérieure d'architecture de Lyon | Juan Trabanino, Formateur architecture et construction en terre crue, enseignant vacataire ENSA Toulouse | Frédérique Mocquet, Architecte, enseignante-chercheuse, MCF ENSA Paris-Est | Barbara Glowczewski, Cnrs/Directrice de recherche émérite | François Jarrige, historien | Simon Joxe, Doctorant géographie aménagement | Nikhil Calas, Architecte, vice-président Syndicat de l’Architecture | Guillaume Meigneux, Maitre de conférence | Marie Hegy, Architecte | Théo Baranoff, Architecte chez Architecture & Paysage | Hugo Franck, Président du Syndicat de l’Architecture | Chalal Rick, Architecte urbaniste | Coline François, Juriste, Urbaniste, Co-présidente du collectif Les voix de la ville | Aimée Herfeld, constructeur-ice | Les Grands Moyens, Architectes et éco-constructeurs | Julie André-Garguil, architecte, maîtresse de conférences Ensa Clermont-Ferrand | Ivalou Sintès, architecte | Ninon David, Architecte | Julien Chopin, Architecte, Maître de conférences à l'ENSA Normandie | Philippe Madec, associé /président / architecte urbaniste / co-président Frugalité heureuse et créative | Elliot Albaz | Sauvarjon, cartographe critique, illustrateur en architecture | Francis Landron, architecte | Jean-sébastien Poncet, ENSA Dijon, enseignant en design, designer | Charlotte Souchon, Architecte | Syndicat local de la construction CGT du Pays Nantais | Manon Lervoire, Titulaire d’un diplôme en architecture | Nicolas Gicquel, Architecte | Frédéric Denise, Archipel Zéro, architecte | Laurent Bihel, Ecologie Pour Le Havre | Hugo Topalov, Coordinateur de projets chez Bellastock | Noura Arab, MCF, ENSA Normandie | Laurent Protois, Architecte, maître de conférences à l'Ensa Normandie | Louis Destombes, Architecte, Bellastock, MCfA - ENSA Paris La Villette | Bellastock, Coopérative d'architecture | Valentin Brochet-Fernandez, Doctorant en anthropologie/géographie | Lucile Monnoyeur, Designer construction Collectif ARTI/CHÔ | Victor Petit, Enseignant, UTT | Pauline Gelin, Ingénieure territoriale | Tissia Montembault | Benoit d'Almeida, Architecte, Maître de conférences ENSA Normandie | Quentin Prost, architecte, docteur en architecture, ter·ter association | Carole Lemans, Chercheuse et enseignante à l'ENSA Normandie | Sandrine Le Doaré, architecte | Eric Piard, architecte-conseiller au CAUE76 | Raphael Pauschitz, architecte, rhapsode de la revue Topophile | Sarah Ador, architecte et auteure, revue Topophile | Stefan Rijikov, CBA architectes | Pierre Labat, Artiste / MCA à l'Ensap de Bordeaux | Lisa Teyssier, architecte | Jean-Baptiste Bahers, Chercheur CNRS, urbaniste, UMR ESO, Université de Nantes | Marine Leparc, couvreuse en chaume | Sophie Ricard, architecte | Noémie Teisseire, Black Sheep energy | Cyrille Arpin, Thermicien Black Sheep Energy - SCOP Oxalis | Daniel Schlatter, Président de l'Adocs - Doubs | Reprise de terres, Collectif d'enquêtes militantes sur les accaparements de terres | Olivier Berthaut, Maçon bâti ancien | François Fleury, Enseignant-chercheur des écoles nationales supérieures d'architecture | La Tête Dans Le Sable, Association | Collectif Carriere Tahun, Association contre l'extractvisme et l'enfouissement de déchets dans les carrières | Laurent Mouly, ingénieur et architecte | Clara André-Sarreau, maçonne vernaculaire | Quentin Rohou, Professeur d'histoire | Thomas Maignan, Qui Plus Est / Ingénieur en qualité environnementale | Florent Paoli, Architecte, Campo / Topophile | Régis Vicente, Architecte - Technicien Génie Civi | Charlette Frémont, architecte | Pierre Carpentey, Architecte | Christine Leconte, architecte, directrice l'ensa Paris Belleville | Estelle Thibault, Professeure, ENSA Paris-Belleville | La bouyss, collectif d'expérimentation constructive et architecturale | Morvan Tugdual, Charpentier et étudiant en master d'architecture
Pour Signer : framaforms.org/