Dmitri Medvedev, l’ancien président russe, colombe depuis peu devenue faucon enragé, venait de déclarer que la Russie se réservait le droit de frapper des centres de décisions "ailleurs qu'à Kiev".
Sur le compte instagram de l’institution les photos sont accompagnées du texte suivant : “Pendant que les représentants des 30 membres de l’alliance, ainsi que ses partenaires et ses candidats à l’adhésion, se réunissent pour définir leur conception stratégique jusqu’en 2030, Roscosmos publie des photos satellites du lieu de la réunion et des “centres de prises de décision” de ceux qui soutiennent les nationalistes ukrainiens”.
Roscosmos publie à côté des photos les coordonnées des lieux en question avec la mention "à tout hasard".
Il n’y a pas de raison de prendre au sérieux cette menace à peine voilée, le dirigeant de Roscosmos, Dmitri Rogozine rivalise quotidiennement avec Medvedev et Ramzan Kadyrov de déclarations fracassantes, belliqueuses et absurdes contre l’Occident. Cela témoigne plutôt de l'état de panique et de la dégradation morale et intellectuelle des élites poutiniennes.
Après février 2022 il ne reste plus rien du programme spatial russe, sinon des scandales de corruption et ces cris de rage impuissante.
Rappelons que Rogozine n’a rien à voir avec l’espace, la technique ou la science, c’est un ancien journaliste qui s’est lancé en politique à la fin des années 90 en créant un petit parti antisémite, Rodina, qui a ensuite chèrement vendu sa loyauté au régime de Poutine. C’est ainsi que cette nullité notoire s’est retrouvée à la tête du programme spatial russe, et au passage partenaire d'une mission spatiale internationale, l’ISS, dont il menace aujourd'hui les autres participants de frappe nucléaire...