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Billet de blog 7 décembre 2021

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Le Conseil d'Etat reconnait les prescriptions d'hydroxychloroquine

Les médecins ne pourraient plus prescrire librement ? Faux ! En France, le Conseil d'État a rappelé que le Plaquenil pouvait être prescrit en dehors des indications de son autorisation de mise sur le marché. Le gouvernement et ses officines peuvent continuer à compter les cas positifs. Les médecins doivent traiter les malades pour éviter de voir une possible saturation des services hospitaliers.

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Les médecins peuvent prescrire la chloroquine et l'ivermectine !

Les médecins sont-ils prêts à traiter des malades atteints par la COVID-19 pour leur éviter une éventuelle hospitalisation ? Sont-ils prêts pour prescrire des traitements qui ont fait leurs preuves ailleurs ? Sont-ils libres de le faire ? La question mérite d’être examinée.

Dans un arrêt du Conseil d’État N° 440244, du 28 janvier 2021, il a été demandé au Conseil d’État d’annuler un décret parce qu’il mettait fin à la possibilité pour les médecins de prescrire l’hydroxychloroquine pour les malades atteints de covid-19. Le recours a été perdu parce que le Conseil d’État a jugé que sous conditions, l’hydroxychloroquine pouvait être prescrite aux patients atteints par la COVID-19 et ce « en dehors des indications de son autorisation de mise sur le marché.« 

Extraits :

« L’usage de l’hydroxychloroquine dans les indications de son autorisation de mise sur le marché est bien documenté, il peut provoquer des hypoglycémies sévères et entraîner des anomalies ou une irrégularité du rythme cardiaque susceptibles d’engager le pronostic vital et présente des risques importants en cas d’interaction médicamenteuse. Son administration, si elle peut être le fait de médecins de ville, suppose ainsi, non seulement le respect de précautions particulières, mais également un suivi spécifique des patients, notamment sur le plan cardiaque.« 

« Il résulte de ce qui été dit ci-dessus qu’en autorisant la prescription de l’hydroxychloroquine aux patients atteints de covid-19, […] le Plaquenil était susceptible d’être prescrit en dehors des indications de son autorisation de mise sur le marché. Par suite, le moyen tiré de ce que les dispositions contestées méconnaitraient la liberté de prescription des médecins ne peut qu’être écarté ».

Ainsi, de nombreux médecins prescrivent l’hydroxychloroquine – en suivant le protocole du Professeur Raoult – ainsi que de l’Ivermectine. C’est ce qu’on appelle un usage compassionnel. D’ailleurs, si ce traitement était dangereux, le Pr Raoult aurait été lourdement condamné par ses pairs. Or, le Conseil de l’Ordre des médecins n’a infligé qu’un blâme dont les motivations ne sont pas encore connues (Voir ICI).

En fait, il suffit que les médecins mettent en avant leur serment d’Hippocrate, le droit qui les protège et qui leur permet de prescrire, y compris dans le cadre du traitement de la COVID-19 ! Le gouvernement et ses officines peuvent continuer à compter les cas positifs. Les médecins doivent traiter les malades pour éviter de voir une possible saturation des services hospitaliers.

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