Mêlée d’espérance et de craintes, la victoire de Syriza en Grèce ne laisse personne indifférent.
Le peuple Grec a donc largement rejeté la politique d’austérité et le système quasi mafieux de la gouvernance de l’Europe. Il aspire à une véritable démocratie pour faire naître l’égalité devant l’impôt, la restauration de la dignité par l’abolition des privilèges exorbitants de quelques uns. Le but est bien de redonner de la fierté à un peuple sacrifié. Un peuple qui servait de laboratoire d’idées aux économistes libéraux du monde de la finance, aux banques, aux élus de tous bords qui en sont devenus les plus tenaces serviteurs.. Un système qui est la source des plus grandes inégalités sur cette planète où les 86 personnes les plus riches possèdent autant que les 3,5 milliards d’habitants les plus pauvres. Un système fabriqué pour quelques uns au détriment de tous les autres.
C’est donc un monde insupportable pour la majorité des peuples et le résultat des élections législatives en Grèce raisonne comme une immense espérance.
Aujourd’hui le peuple grec lance un appel pour s’élever par la voie démocratique contre l’austérité qui assassine les enfants, condamne 25% de la population au chômage, et prive les citoyens de services publics seuls capables de mettre en œuvre l’égalité.
Le Gouvernement de l’Europe entendra t-il cet appel ? Rien n’est moins sur !
Le « NON » au traité Constitutionnel en 2005 était aussi une source d’espérance pour réorienter la politique économique de l’Europe afin qu’elle se détourne des banques pour servir les peuples. Les politiques de tous pays, y compris les socialistes français, ont volé cette expression démocratique pour confirmer cette politique inégalitaire.
Qu’en sera-t-il demain des espérances du peuple grec ? Ils ont choisi un homme de gauche pour rejeter à la fois l’équivalent de l’UMP et du PS » en France, mais aussi pour rejeter l’extrême droite.
A gauche, en France on entretient les différences plutôt que de cultiver ce qui rassemble !