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Billet de blog 1 décembre 2023

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L'enfer des vies feutrées selon Nanni Moretti

Pour sa première mise en scène au théâtre, le célèbre cinéaste italien a élu deux pièces courtes de Natalia Ginzburg. Qui mettent en jeu l’effet trompe-l’œil du bavardage et des conventions du mariage. Cruel et cynique, à force de paraître préférer la fumée du discours au feu des mots ravageurs.

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En Europe, les praticiens de l'art dramatique ont pour habitude de tenter l'aventure cinématographique, une fois leur carrière assurée. Il est plus rare - mais non exceptionnel - qu'à l'inverse, des cinéastes osent le pari de la mise en scène théâtrale, après quelques décennies de tournages reconnus par le public et la profession. Wim Wenders, en Allemagne (pour son ami Peter Handke), Arnaud Desplechin, à la Comédie française, ont répondu positivement à la proposition.

Aujourd'hui, et à l'âge de 70 ans, le réalisateur italien Nanni Moretti a sauté le pas et présenté, en septembre dernier, à Turin, son premier spectacle théâtral. Proposé, en ce moment, à l'affiche du TnP de Villeurbanne pour une première en France, donc, et réunissant, sous le titre générique "Diari d'Amore", deux textes de l'autrice Natalia Ginzburg: "Dialogo" (Dialogue) et "Fragola e Panna" (Fraises et chantilly).

Illustration 1
Nanni Moretti, à gauche, en haut (chemise couleur parme) et la troupe de Diari d'Amore/ photo: Luigi de Palma, tous droits réservés.

UN THÉÂTRE MÉCONNU

On ne connaît pas, en France, le théâtre de Natalia Ginzburg. Ni publiée, ni traduite chez aucun éditeur, de ce côté-ci des Alpes, aucune des onze pièces (dont huit comédies) n’a jamais été créée, sauf erreur ou omission, par nos metteurs en scène de plus ou moins grande renommée.

Est-ce parce que, composée principalement dans les années fastes pour le renouveau avéré de l’art dramatique hexagonal qui permit à des dramaturges déjà reconnus comme autrices ou auteurs tels Sarraute, Duras, Beckett, Pinget, aux côtés d'un Dubillard, d'un Ionesco, de paraître naturellement au théâtre (ainsi que ceux de l’Angleterre avec Edward Bond, Harold Pinter, de l’Allemagne avec Peter Handke et Fassbinder, Botho Strauss), la somme de ces pièces de Natalia Ginzburg paraissait ne témoigner d'aucune révolution dans l’écriture, autant que dans ses formalités scéniques ? Ou bien parce que les turpitudes éclatantes de Dario Fo et Franca Rame suffisaient à combler, pas seulement en Italie, les artistes et les publics des années 1960-1990, avides encore d'en découdre avec un art prônant l'agit-prop comme moyen efficace de maintenir en éveil la conscience politique des spectateurs? Ou encore parce que, encore trop intimidés par l'ombre tutélaire du dramaturge Luigi Pirandello, les écrivain(e)s italien(nes) n'osaient guère tenter d'assurer la relève?

Toujours est-il que Natalia Ginzburg, elle-même, persuadée, au départ, ne savoir ni devoir jamais écrire pour le théâtre, n’a pas davantage songé à mettre en avant cette frange relativement discrète de son œuvre littéraire, au-delà du raisonnable et hors son pays natal. Née Levi et d'origine juive, sérieusement éprouvée par les aléas d'une existence où se cacher était souvent vital -elle fut mariée à Leone Ginzburg, résistant de premier plan au fascisme, assassiné après avoir été torturé par la Gestapo en 1943-, elle publia un premier roman La Route qui va en ville, grâce à des appuis conservés malgré la vie clandestine puis s'enhardit, dans les années 50-60, grâce à l'édition successive et régulière d'oeuvres à forte teneur autobiographique. Au premier rang desquelles on se doit de citer Lessico famigliare (Les Mots de la tribu) en 1963 et qui résume trente ans de l'histoire italienne à travers les mailles d'un récit d'une affaire intime. Ce qui lui vaudra d'être couronnée du prix Strega -un équivalent du Goncourt français. Précisons, en outre, que Natalia Ginzburg est la traductrice, en Italie, de l'oeuvre de Proust: une donnée qui compte, en regard de son propre attachement aux effets grossissants comme autant de loupes, dans sa dramaturgie et ses récits, sur les caprices de la mémoire.

SOUS L'AMBIANCE TÉNUE, D'OBSCURS PROFILS

 Il est vrai que si l’on s’en tient à une lecture superficielle de « Dialogo » (Dialogue) et « Fragola et Panna » (Fraises et Chantilly) qui constituent le spectacle de Nanni Moretti d'aujourd'hui, on pense trop vite avoir affaire à des échanges de répliques à un rythme soutenu car privilégiant le bavardage, sans même que le langage puisse sembler déminer, par une quelconque déformation ou remise en question probante, les enjeux d'un rapport au réel caractéristique.

Mais, sans doute parce qu'il se sent en affinité créatrice avec Natalia Ginzburg pour un pacte autobiographique commun et l'envie conjointe de traiter à la fois de sujets familiaux mis en relief par des considérations politiques, l'on s'étonne moins, cependant, du choix du réalisateur de La Chambre du fils et de Habemus Papam, de faire redécouvrir en Italie et mieux faire connaître, en France, la dialectique et l'esthétique de ce théâtre qui "ne paie pas de mine", au premier abord. Aussi parce qu'il réfute les coups d'éclat, tout lyrisme ou situations rocambolesques invitant naturellement les metteurs en scène à prodiguer et user de trop faciles moyens spectaculaires pour le représenter: "J'aime écrire sur un ton feutré. Non seulement j'aime ça, mais c'est la seule chose que je sais faire. Je ne sais rien faire d'autre." aurait reconnu avec une franchise confondante, l'autrice (1)

Or, loin de cultiver, par goût de la mystification, cette propension à ne savoir écrire que des choses ténues, son théâtre, pour peu qu'on le relise ou l'écoute avec attention, se révèle vite plus complexe et habile à énoncer des constats sans appel quant à la fâcheuse tendance, chez ses personnages, à abriter, derrière une veulerie de façade, de plus sombres profils. Jamais héroïques dans leurs choix de vie ou dans leurs déclarations d'intentions, ils semblent, au contraire, tirer fierté d'une faiblesse généralisée qui aurait comme anesthésié plus d'un désir: l'ombre même d'un semblant de désir.

FRANCESCO Et nous? Qu'est-ce qu'on va faire?

MARTA Je ne sais pas. (pause). Tu ne voulais pas aller à Bologne?

FRANCESCO J'irai. Peut-être pas maintenant. Sans doute demain.

MARTA Pourquoi demain?

FRANCESCO Pour ne pas te laisser seule aujourd'hui.

MARTA Demain sera comme aujourd'hui.

Illustration 2
Alessia Giulani (Marta) et Valerio Binasco (Francesco) dans Dialogo de Natalia Ginzburg/ photo:Luigi di Palma, tous drois réservés

À l'intersection des deux pièces, se révèlent, peu à peu, des thèmatiques et obsessions communes. Et d'abord la situation classique au théâtre de la duplicité du sentiment amoureux. Mariée à Francesco avec lequel elle discute au petit matin dans le lit conjugal, la Marta de Dialogo, finit par révéler à son époux qu'elle entretient, depuis quelque temps, une liaison avec le meilleur ami de celui-ci, Michele et qu'ils ont décidé de partir vivre ensemble. La confession ne s'énonce pas même franchement, mais au détour d'un piteux jeu d'allusions chichement confuses. Tandis que dans Fragola e Panna, Flaminia va jusqu'à supporter d'aider, avec un peu d'argent et un couvert vite improvisé, l'une des nombreuses maîtresses de son mari Cesare, une certaine Barbara venue quêter abri et secours puisque courant le danger d'être tuée par le père de sa petite fille qu'elle a eue à l'âge précoce de ses 18 ans.

Dans les deux cas de figure, le choc rapidement amorti des confessions donne lieu à des conversations qui diluent, puis finissent par noyer complètement la nature et les conséquences d'émotions savamment tenues par la bride d'une feinte indifférence aux événements révélés. Qu'il s'agisse d'évoquer la baignoire pleine de linge sale empêchant de prendre une douche, les journées désoeuvrées à jouer du piano, à lire, s'occuper des fleurs ou de reconnaître qu'ils ont eu tort de faire confiance à leurs conjoint(e)s, les personnages se servent aussi bien de mots dénués de la moindre aspérité ou nuances distinctives. Comme si peu importait le sujet de leurs discussions, pourvu que le "convenable" finisse par l'emporter. C'est à peine s'ils laissent pointer un dépit, plutôt qu'une rage - que leur renoncement à une vie moins terne a déjà depuis longtemps assourdie en leur for intérieur plutôt... étroit.

FLAMINIA Vous autres avez une drôle d'idée du désespoir. Quand on est désespéré, peut-être qu'on ne change pas ses habitudes. Qu'on continue à faire ce qu'on a toujours fait,

réplique à son mari et à sa soeur Letizia, la femme confite et cocufiée par son Cesare, hâbleur et cynique au point de décréter que sa passade pour Barbara l'a vite lassé.

 À l’inconsistance apparente des paroles, répond la voix aphone des rancoeurs inconséquentes : ni le mari trompé de Dialogo ni la femme trahie de Fragola e Panna ne laissent éclater leur colère. À peine une amertume exprimée donc froidement au risque de révéler l’inanité de leurs réels sentiments à l’égard de l’être prétendument aimé. Dont ils s’attachent plutôt à ruminer la constance du ressentiment qu’ils leur inspirent et qu’ils ont savamment tu, afin de ne pas déranger le labile conformisme en lequel ils ont enfoui l'échec de leur fidélité à eux-mêmes, à leurs aspirations anciennes et déjà oubliées ou loin d'être repues.

Ce vide a priori déjà existentiel, il convient de faire croire qu’il n’existe pas en le gâchant encore plus abondamment et en le recouvrant par des flots de mots qui ne véhiculent que des informations aux contours purement factuels, sinon anecdotiques. Une litanie de considérations qui finissent par s’équivaloir, jamais prioritaires ni très essentielles. L’abondance des détails est alors inversement proportionnelle à l’importance de ce qui se maquille en confessions qui sont, avant tout, aveux de faiblesse ou d’impuissance face à la dureté des évidences. C’est que la musique que ce bruit des mots finit par composer semble plus capitale que leurs sens qui cachent, à l’insu de ceux qui les profèrent, des velléités insondables.

L'ENTRAIN VITAL DES SERVITEURS

Inaptes à se révolter d’avoir été ainsi abusés, c’est encore à la mesquinerie d’une jalousie policée, feutrée qu’ils concèdent de paraître ne pas céder. Pourvu qu’elle ne leur demande pas l’effort minimum de transformer quoi que ce soit dans leur train-train quotidien aux humeurs aussi ternes et grises que le temps maussade qu’ils se contentent de constater et déplorer. Tandis qu'à leur exact opposé, même leurs domestiques savent bien mieux tirer les conclusions de leurs refus d’être aliénés jusqu’à leurs extrémités et, dignement, le font savoir. Entre l’un qui, après une mésaventure qui lui a coûté sa place à cause du chien de la maisonnée, se voit rappelé par ses maîtres en mal de serviteurs et condescend de revenir à la condition de n’avoir plus à s’occuper de l’animal, et l’autre qui, au bout d’un mois d’essai, choisit clairement de ne pas prolonger son contrat, ces employés revendiquent, quant à eux, et sans ambages, des gages de libre-arbitre et la légitimité de leurs droits à une vie qui ne soit pas dissoute dans un asservissement absolu et les conventions pures. Affranchie par sa sincérité désarmante, la très bavarde domestique Tosca ne se prive pas de clamer son malaise ni d'affirmer que cette condition, en ce lieu, l'ennuie et la mortifie. Ce qui motive sa ferme déclaration des motifs de prendre congé d'ici quinze jours, plutôt comique:

CESARE Vous partez?

TOSCA Eh oui. Je m'en vais. C'est pas pour moi ici. Je n'y peux rien. C'est pas pour moi.

CESARE Ce n'est pas pour vous?

TOSCA Non, c'est pas pour moi. C'est trop calme. Il y a trop de campagne. Je regarde par la fenêtre et on ne voit personne. Il n'y a que des arbres. Et puis, vous comprenez, le temps ne passe pas. Je nettoie la cuisine, je lave les vitres, je polis l'argenterie, je fais toutes les choses qui doivent être faites. Mais le temps, vous comprenez, le temps ne passe pas.

 C’est d’ailleurs ainsi habilement que Natalia Ginzburg prend le soin de faire exister des personnalités souvent cantonnées à de simples rôles ou fonctions pratiques : bien qu'ayant l'air de les reléguer à l’office d’où ils parlent et apostrophent leurs patrons ou en leur permettant de fatiguer leur auditoire et les visiteurs par des babillages quasi incontrôlés, inextinguibles (au point qu’on pourrait croire que ce sont eux qui animent et réchauffent réellement l’ambiance glaciale à laquelle on voudrait les contraindre), Ginzburg rend hommage à sa façon, à la tradition des valets de la comédie italienne, plus retors et plus aventureux que leurs maîtres indécis. N'oubliant pas, pour l'occasion, de féminiser des rôles jusqu'ici réservés à l'habileté réputée des interprètes masculins.

En ce registre, la comédienne Daria Deflorian excelle particulièrement, tant l'énergie du désespoir de son personnage de Tosca, effrayée par le mutisme et l'aspect confiné de l'appartement où elle sert, lui permet d'occuper tout le terrain et tenir, plus souvent qu'à son tour, un crachoir d'où elle expédie ses vérités, tant à propos des égarements typiques des jeunes filles modernes, ses raisons d'offrir, à toute occasion, des bons de réduction pour le salon de coiffure où travaille sa fille ou sa propre version de la recette de la pizzaiola.

Illustration 3
de gauche à droite: Giorgia Senesi (Letizia), Arianna Pozzoli (Barbara), Alessia Giuliani (Flaminia) dans Fragola e Panna de Natalia Ginzburg/ photo: Luigi di Palma, tous droits réservés.

 C’est donc en cette précaution de cohérence que Moretti a choisi de faire évoluer les personnages de ce drôle de théâtre en demi-teinte, dans des décors trompeusement minimalistes. En accentuant, à peine, le clair-obscur qui sied à un petit matin de chambre à coucher et la blancheur livide des draps ou la froideur inhospitalière d’un salon qu’habillent, en biais, donc en fallacieux face à face et à la couleur vert pastel, deux divans strictement identiques, les scénographies soulignent l’inconfort de ces habitats bourgeois. Perçus, d’ailleurs, par les personnages, comme étant plutôt non harmonieux, voire franchement laids. Le ratage des vies, en pareils cas, peut aussi se révéler, chez eux, par une incompétence totale à faire preuve de bon goût aussi dans leurs tenues vestimentaires d’une affligeante banalité et que rehausse, encore, le choix de couleurs impossibles à caractériser franchement ou à favoriser l'identification un tant soit peu originale de leurs personnalités corsetées par la peur, aussi bien moralement que physiquement. Au point que, lorsque la tristesse les submerge, c'est encore une couche de protection qui leur est proposée pour parer aux coups de sonde de l'éventuelle angoisse : "Mets ta pelisse et tes bottes" conseille Letizia à Flaminia, lorsque elle constate que celle-ci est un peu "secouée" par sa confrontation avec Barbara.

SOUS LES FRIVOLITÉS, L'AVERTISSEMENT POLITIQUE?

Et, pour les deux comédies, un élément commun est très évocateur : les murs du fond sont barrés alternativement par une fenêtre aux stores obstinément baissés ou par une porte qui, grâce à son bois massif, feint d’être imposante. Ces percées ambivalentes vers un hypothétique « ailleurs » sont comme des obstructions radicales à toute échappée hors de l’enfer feutré en lequel les personnages se sont volontairement laissés prendre au piège. Subtile, aussi, est la teinte presque spectrale du mur de Fragola e Panna, d'un gris pâle s'irisant de couleurs timides à certains moments, mais zébré par le dessin abstrait et ténu lui aussi de branchages, lui donnant ainsi une allure ambiguë d'intérieur menacé par l'extérieur devenu transparent. Comme si ce cloaque amidonné s'avérait, au fond, tout aussi dangereux que le froid de la rue que Barbara, en déshérence totale, craint de devoir affronter pour ne pas retourner d'où elle vient: un univers où la violence conjugale la menace quotidiennement et dont elle cherche à amoindrir le péril en se gavant de crèmes glacées saveur fraise et chantilly.

Nanni Moretti a donc mis en scène ces pièces en privilégiant le jeu des acteurs, tous impeccables et doués pour jouer des fantoches aux destins immuables et verrouillés par les mauvais choix trop tôt opérés pour conduire le moins mal possible leurs existences. Veillant scrupuleusement au respect du moindre mot de la partition, le metteur en scène a mis un point d'honneur particulier à faire entièrement confiance au texte, à condition qu'il soit donné à entendre dans la rigueur absolue de ses moindres détails syntaxiques, grammaticaux...

Si, au théâtre, une mise en scène est jugée excellente dès lors qu'elle ne se prend pas pour l'objet principal car unique du spectacle, alors reconnaissons que la sienne, pour un premier essai, est vraiment réussie.

D'autant plus que, sortant de la salle, on ne peut s'empêcher de penser que, sans aucun doute, le cinéaste multi-primé à Cannes ou à Venise, n'a pas choisi, à la légère, ce théâtre malignement frivole. En nous montrant ces presque fantômes, figures presque cirées, déshumanisées -tant leurs émotions respectives sont étouffées par un effroi palpable-, n'est-ce pas aussi éventuellement politiquement qu'il semble nous avertir qu'à force de nous croire à l'abri des périls extrémistes qui semblent pousser à nouveau dans les consciences européennes et tout occupés que nous sommes à regarder ailleurs ou à s'estimer tétanisés au point de ne plus savoir ni agir ni choisir de contrer de tels dangers, nous finirons par nous retrouver à notre tour piégés par une situation généralisée qui admet les pires scandales sans trop broncher ni protester?

 Note: (1) : extrait de l'article "Deux comédies en répétition", par Domenico Scarpa, septembre 2023, programme de salle du TnP.

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DIARI D'AMORE de Natalia Ginzburg - mise en scène: Nanni Moretti. Spectacle en langue italienne, surtitré en français. Composé de "Dialogo" (1970) et "Fragola e Panna" (1966).

avec Valerio Binasco, Daria Deflorian, Alessia Giuliani, Arianna Pozzoli, Giorgia Senesi

scénographie Sergio Tramonti
lumière Pasquale Mari
musique Franco Piersanti
costumes Silvia Segoloni
assistanat à la mise en scène Martina Badiluzzi

directrice de production Gaia Silvestrini
diffusion Aldo Miguel Grompone

Spectacle en collaboration avec l’Institut Culturel Italien de Lyon iiclione.esteri.it  /production Compagnie Carnezzeria /coproduction Teatro Stabile di Torino – Teatro Nazionale ; Teatro Stabile di Napoli — Teatro Nazionale ; ERT Emilia Romagna Teatro — Teatro Nazionale ; LAC Lugano ; Châteauvallon-Liberté, scène nationale ; Théâtre National Populaire ; La Criée – Théâtre National de Marseille, Maison de la Culture d' Amiens

Du jeudi 30 novembre au jeudi 7 décembre 2023 - au Théâtre national Populaire de Villeurbanne - place Lazare Goujon - 69100 VILLEURBANNE - accès: métro A station "Gratte Ciel" et bus 69, C26, 27, arrêts "Gratte-Ciel Métro" ou "Mairie de Villeurbanne" ou " Gratte Ciel Rollet".

(du mardi au samedi à 20 h sauf jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 h 30, relâche le lundi 4 décembre). Durée: 1h 30.

Réservations:  04 78 03 30 00
billetterie@tnp-villeurbanne.com

Rencontres
→ « Le théâtre de Natalia Ginzburg », animée par Lisa Ginzburg, en collaboration avec l’Institut Culturel Italien de Lyon
samedi 2 décembre à 17 h
→ rencontre avec l’équipe artistique après le spectacle, animée par Laetitia Dumont-Lewi
samedi 2 décembre

Tournée, en France:

-12 & 13 décembre 2023, à Châteauvallon, scène nationale Le Liberté de Toulon

-15, 16 & 17 décembre 2023, au Théâtre national La Criée, CDN de Marseille

-25 & 26 janvier 2024, Maison de la Culture d'Amiens

-du 6 au 16 juin 2024, Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet, à Paris

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