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La conviction intime des antivax s'apparente à un acte de foi. Il sera donc impossible de les contraindre à se faire vacciner. Et la persécution en cours n'aboutira qu'à les renforcer dans leur choix. Il en est de même de ceux qui ne rejettent pas la vaccination en général mais se méfient de ce vaccin ou de ceux qui refusent un monde régi par des QR codes.
L'emmerdeur en chef le sait pertinemment et son objectif est tout autre, bassement électoraliste... D'ailleurs tout le monde aura compris que le gouvernement a décidé de laisser circuler le virus. Nul besoin d'autres considérations pour en conclure que le pass n'a aucune utilité sanitaire. Pour autant il a bien un impact : il isole et il tue.
Le cas de Hana Horka n'est pas isolé. Dans tous les pays qui ont instauré des pass, on a vu fleurir sur les réseaux sociaux des annonces du type "cherche cluster" et des "Covid-party". L'application Anticovid a même été utilisée pour cibler les endroits les plus risqués. Un comble. En France avec la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal (qui se résume à l'idiotie suivante : "un vacciné positif est moins dangereux qu'un non vacciné négatif"), ce phénomène s'est accéléré. Oui, le pass vaccinal tue.
D'autres ont misé sur l'obtention d'un faux pass. Apparemment (information à vérifier), le protocole en réanimation diffère suivant le statut vaccinal. Olivier Véran en conclut à tort que "le faux pass tue". Mais non Monsieur Véran, s'ils ont dissimulé leur statut vaccinal par crainte de représailles, alors c'est le pass tout court qui tue.
Il y aussi une catégorie de la population à qui le médecin traitant à déconseillé la vaccination, en raison de leurs antécédents médicaux. Beaucoup d'entre eux n'ont pu obtenir de dérogation des ARS. Acculés par les contraintes du pass, certains franchiront le pas dont une partie en succombera. Oui, le pass vaccinal tue.
Mais il y a la partie immergée de l'iceberg.
La multitude en état de mort sociale, à qui l'ont interdit les loisirs et le sport. De nombreuses études dans le monde ont expliqué que les effets délétères des confinements (isolement, détresse psychologique, activité physique réduite, violences intrafamiliales, licenciements etc...) étaient sur le long terme supérieurs aux éventuels effets positifs. Combien parmi les assignés à résidence par le pass vont dépérir physiquement et psychologiquement? Combien de vies brisées? Combien de suicides?